La deuxième phase du Projet Combo ou Conservation, Minimisation des impacts et compensation au titre de la BiOdiversité vient d’être officiellement lancée, lundi à Antaninarenina.
Ce projet bénéfice d’un soutien financier de l’Agence Française de Développement (AFD) et du Fonds Français pour l’Environnement Mondial à hauteur de 10 millions d’euros, le projet entend concilier développement économique et conservation dans six pays d’Afrique et d’Asie.
L’objectif de Combo+ est de « contribuer d’ici à 2025 à la définition et à la mise en œuvre des politiques visant l’absence de perte nette, voire le gain net de biodiversité ». Pour cela, le projet prévoit d’appliquer le principe du « pollueur-payant » aux « aménageurs et des équipes d’ouvrages ». Ceci est fait, d’une part, pour permettre le déploiement de mesures de compensation écologique.
D’une autre part, « de faire en sorte que chaque projet d’aménagement et le secteur privé dans son ensemble puisse in fine contribuer à l’atteinte des objectifs nationaux en matière de conservation et à travers l’application de la séquence Éviter, Réduire et Compenser ».
Ainsi, le projet Combo+ entend poursuivre la dynamique initiée dans sa première phase et aller plus loin. Définir des lignes directrices et des règles institutionnelles claires pour mettre en œuvre le projet de manière efficace et dans la durée est un véritable défi.