Face à la montée en puissance et en fréquence des actes de terrorisme sur le continent africain, les initiatives de lutte contre ce fléau se multiplient. Les chefs d’État du Togo et de la Côte d’Ivoire se sont réunis le jeudi 14 avril 2022 pour discuter du sujet. Pour y faire face, les pays de l’Afrique de l’ouest, membres de la CEDEAO doivent s’allier, faire preuve de solidarité et d’audace, d’après les deux nations.
Pour le président togolais Faure Gnassingbé, la solidarité des pays de la sous région est indispensable pour venir à bout du terrorisme. “Nous avons consacré beaucoup de sommets à ce problème-là et je pense que nous devons tout faire pour éviter l’impasse d’un côté comme de l’autre, sortir des sentiers battus et réagir avec beaucoup plus d’audace et beaucoup plus de solidarité. Le problème étant difficile et complexe, personne ne peut être sûr qu’il a la vérité ou une science infuse”.
Les chefs d’Etats sont plus que jamais déterminés à mettre un terme au terrorisme. Plusieurs sommets ont été organisés à cet effet pour trouver des solutions idoines. La Côte d’Ivoire a de son côté pris les devant en créant en juin 2021 un centre de lutte contre le terrorisme. Faure Gnassingbé , Président Togolais ajoute : “La lutte contre le terrorisme ne peut être vue comme un problème ne concernant que le Mali, le Burkina Faso ou le Niger. C’est devenu un problème sous régional. Je pense que nous devons tout faire pour éviter l’impasse d’un côté comme de l’autre et sortir des sentiers battus. Il faut continuer à se concerter entre nous chefs d’Etat et également avec les autorités de transition parce que ce sont des situations transitoires.”
Notons que, l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine a débloqué 50 milliards FCFA pour lutter contre le terrorisme au Burkina Faso, au Niger et au Mali, en juin 2021. Selon les dires de l’ONU, la violence liée au phénomène de terrorisme en Afrique a augmenté de 10 % en 2021, chiffrant ainsi un record de plus 5500 attentats terroristes sur le continent.
Source: Africa24