Le comité Technique chargé de l’économie, des affaires monétaires, de la finance, de la planification économiques et de l’intégration de l’Union Africaine, la commission de l’Union Africaine et l’Association des bourses africaines (ASEA) représentée par Mme Priscilla SAMPA, Directeur Général de la Lusaka Stock Exchange, ont signé le jeudi 21 juillet 2022 à Lusaka en Zambie un protocole d’accord. Ce nouveau cadre de coopération nait de la volonté de l’Union de créer une bourse panafricaine dans le but de financer le développement de l’Afrique.
Pour Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, président de l’ASEA, ce protocole représente le début d’un nouvel horizon pour les bourses africaines: » A travers ce rapprochement d’avec la Commission de l’Union Africaine, l’ASEA ouvre une nouvelle page de son histoire et réaffirme sa vocation panafricaine. Elle compte désormais parmi les partenaires privilégiés de l’Union Africaine dans la mise en œuvre son agenda 2063 de développement socio-économique durable de notre continent «
Les enjeux du protocole d’accord entre l’ASEA et l’UA.
Il existe de nombreuses bourses africaines, tant sur le plan national que sous régional. Afin que le projet de l’Union Africaine n’absorbe pas le potentiel des autres bourses de valeur, et que les investisseurs ne se perdent dans un environnement touffu et mal organisé, un protocole a été signé entre l’association des bourse (ASEA) et l’Union africaine. Il vise à faciliter la collaboration entre les deux parties pour une meilleure coordination du développement des marchés de capitaux sur le continent.
Ce protocole va également permettre de définir un cadre de coopération dans lequel le partage d’informations sera plus aisé. Par ailleurs, il pose également les bases d’une approche plus stratégique de l’intégration et de la compétitivité dans le secteur financier africain.
Le partage d’information et les autres éléments plus haut mentionnés constituent un pilier important dans le dispositif de l’interconnexion des marchés de capitaux africain, permettant aux bourses africaines de mieux collaborer avec les autorités publiques régionales dans l’optique d’un plaidoyer plus efficace en faveur des marchés financiers.
Durement frappé depuis 2020 par une succession de crise, les économies africaines ont besoin de se reconstruire. L’Union Africaine pour accompagner ce projet souhaite que l’Afrique soit relevé grâce à des capitaux endogènes. Les mesures prises par l’entité régionale engraisse le mécanisme et les opportunités de la zone de libre échange continentale africaine.
