L’Angola célèbre et valorise la musique folklorique. Samedi, à l’occasion de la journée mondiale de la musique, le chef du Département d’action culturelle du district de d’Ondjiva a salué le rôle de la musique folklorique dans la préservation et la valorisation de la culture des ethnies culturelles des peuples de la province de Cunene.
Adérito Armando s’est adressé à l’ANGOP et a souligné les réalisations des groupes traditionnels qui continuent de se concentrer sur l’appréciation de la danse et de la musique, dans le but de perpétuer les valeurs, les us et coutumes locaux, année après année.
Un signe du peuple
Ces groupes traditionnels sont une fierté pour la communauté dont ils sont issus et pour l’Angola toute entière. Ils ont déjà représenté la province dans plusieurs compétitions au niveau local, national et même international ; et travaillent, en dépit des difficultés auxquelles ils font face, à la promotion et la valorisation de la musique et la danse traditionnelles à travers leurs actions.
La musique traditionnelle angolaise est faite par des enfants, des jeunes et des adultes, qui restent fidèles à la culture et défendent les valeurs culturelles des différentes ethnies de cette région, et ce, indépendamment de leur âge.
Selon Armando, cette diversité rythmique ainsi que cette richesse de la musique et de la danse traditionnelle représentent un signe du peuple. Le fait que ce soit un style de musique à haute valeur sentimentale, permet de comprendre la symbolique et le message de la tradition de chaque communauté.
L’aide du gouvernement
Afin de continuer à préserver et valoriser ce patrimoine immatériel angolais riche et diversifié, les autorités ont décidé de mettre la main à la pâte, afin d’apporter leur contribution.
Adérito Armando a annoncé que suite aux difficultés d’enregistrement que rencontrent les groupes de ce style musical et les producteurs locaux, leurs chansons ont été enregistrées au bureau de la culture, pour pouvoir en garantir le droit d’auteur.
Par ailleurs, il a informé que le cabinet contrôle actuellement 25 groupes de musique et de danse traditionnels, mettant l’accent sur Ombembwa, Elalakanodo, Vatekolo va wamba, Rei Louna, entre autres.