La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est dans sa saison des pluies qui s’étend d’avril à mi-novembre. Les averses sont fréquentes pendant cette période.
De fortes pluies devraient commencer ce mois-ci dans les régions côtières avant de s’étendre progressivement au nord du pays d’Afrique de l’Ouest, a déclaré à Reuters un agro-météorologue.
Les agriculteurs de tout le pays ont déclaré qu’il n’y avait pas de danger pour les cacaoyers qui donnent suffisamment de fruits, même si la récolte à mi-campagne démarre timidement et que davantage de pluie sera nécessaire pour améliorer la qualité des fèves, ont-ils ajouté.
Dans la région orientale d’Abengourou, connue pour la bonne qualité de ses fèves, les agriculteurs ont déclaré que davantage de pluie dans les semaines à venir aiderait la mi-culture à atteindre une taille similaire à celle de la saison dernière.
« Si la pluie continue, nous aurons une grosse récolte comme l’année dernière car beaucoup de petites gousses poussent », a déclaré Adrien Kossonou, qui exploite une ferme près d’Abengourou, où 24,7 millimètres (mm) de pluie sont tombés la semaine dernière, soit 2,2 mm de plus que la moyenne sur cinq ans.
Les précipitations ont été inférieures à la moyenne dans la région sud de Divo, la région ouest de Soubre, la région centre-ouest de Daloa et les régions centrales de Bongouanou et Yamoussoukro.
« Les premières fèves sont très petites. Nous avons besoin de fortes pluies pour qu’elles deviennent grosses « , a déclaré Salame Kone, qui exploite une ferme près de Soubre, où 8,3 mm de pluie sont tombés la semaine dernière, soit 9,9 mm de moins que la moyenne.
Les agriculteurs ont déclaré que les acheteurs locaux étaient réticents à acheter leurs fèves au prix à la production garanti de 825 francs CFA (1,39 $) par kg fixé par le gouvernement, et offraient 700 francs CFA par kg car elles étaient encore petites en raison des semaines précédentes sans pluie.
Les températures moyennes hebdomadaires variaient entre 27,5 et 32,2 degrés Celsius.
