À Fougamou, dans la province de la Ngounié, un jeune gabonais dans la vingtaine a été arrêté par les équipes de la police judiciaire de Mouila et de l’administration des Eaux et Forêts, pour trafique d’ivoire. L’accusé se servait de son travail dans les activités de pêche pour commette ses forfaits.
En effet, le détenu dissimulait l’ivoire dans les eaux de la Ngounié où il travaillait. Mais, ce lundi 15 août, son destin a complètement changé puisqu’il s’est fait surprendre en pleine possession et commercialisation d’ivoire dans les artères de la ville de Fougamou.
La lutte contre le trafic d’ivoire, un combat perpétuel
Le présumé trafiquant aurait été interpellé grâce au travail et efforts de la police judiciaire et de l’administration des Eaux et Forêts, qui ont reçu l’appui de Conservation Justice. Il détenait 12 pointes d’ivoire, soit un butin d’une vingtaine de kg. Des faits qui l’exposent à la mise en rigueur des textes prévus pour de telles entraves.
Si en ce moment il est en garde à vue dans les locaux de la police, le présumé trafiquant encourt jusqu’à 10 ans d’emprisonnement, selon l’article 388 du code pénal gabonais sur la détention et la commercialisation des ivoires. Il attend son transfert devant le parquet spécial à Libreville où il sera fixé sur son sort.
Ce présumé trafiquant en sera un parmi d’autres trafiquants d’ivoire à être sévèrement puni par la justice gabonaise qui fait preuve d’une véritable efficacité en matière d’interpellation et d’arrestation de ces criminels. Le pays entend les condamner à des peines lourdes qui serviraient d’exemple et dissuaderaient quiconque voudrait se lancer dans le trafic.
Cependant, il y a encore beaucoup de travail à faire, puisque malgré le renforcement des dispositions légales depuis 2019, le braconnage des éléphants persiste au Gabon.