Le Secrétaire général de l’ONU s’est félicité des décisions auxquelles est parvenue la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO concernant le Mali, lors de son Sommet ordinaire tenu le 3 juillet à Accra, au Ghana.
Le Secrétaire général a salué les efforts du médiateur de la CEDEAO, M. Goodluck Jonathan, qui a bénéficié du soutien du Comité local de suivi de la transition, composé de l’Union Africaine, de la CEDEAO et de la MINUSMA. Des efforts qui ont servi à la levée des sanctions économiques et financières imposées au Mali par la CEDEAO, et qui constituaient un frein pour le développement du pays. Cette décision survient après que le Mali a réalisé des progrès considérables dans la définition du calendrier de la transition en cours, dont la conclusion est prévue d’ici mars 2024 au plus tard.
Satisfaction totale de Guterres
Antonio Guterres s’est réjoui de la poursuite et du renforcement de ce partenariat vital en appui aux efforts du médiateur et a appelé les partenaires du Mali à lui apporter tout le soutien nécessaire pour la mise en place des réformes et la tenue des prochaines élections dans le plein respect des principes d’équité et de liberté.
Sachant le sujet délicat, Guterres n’a pas manqué de demander à toutes les parties prenantes de continuer à travailler en partenariat et ce, de manière constructive et consensuelle, afin de non seulement mener à bien la transition, mais aussi de jeter les bases pour une paix et une stabilité durable, dont profiteront le peuple malien.
Le secrétaire général a également évoqué l’Accord de paix et de réconciliation de 2015, dont il a souligné l’importance en invitant par la suite, tous les signataires à redoubler d’efforts dans le but de faire avancer le processus de mise en œuvre, y compris la tenue rapide de la réunion de haut niveau sur le désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).
Guterres a terminé en réitérant l’engagement de l’organisation dont il est à la tête, à soutenir et épauler le peuple malien dans sa quête d’une paix durable, de stabilité et d’une meilleure gouvernance.