Hier 9 novembre, le ministre et porte-parole du gouvernement ivoirien Amadou Koné, s’est voulu rassurant quant à la situation des militaires ivoiriens encore détenus au Mali, à l’issue du Conseil des Ministres.
Il y a 4 mois, 49 militaires ivoiriens se sont rendus au Mali prétextant une mission onusienne. Avant même qu’ils n’aient eu le temps de justifier leur présence sur le territoire malien, les autorités les avaient déjà arrêtés à l’aéroport international de Bamako, en les accusant d’être des mercenaires. Après la libération de 3 d’entre eux, ils sont encore 46, encore détenus au Mali.
Un gouvernement optimiste et rassurant quant à la situation
Malgré les nombreuses discussions et négociations entamées sur le sujet, Bamako ne se résout pas à libérer ls 46 soldats ivoiriens. De même que Abidjan ne ménage pas ses efforts pour récupérer les siens.
Lors du conseil des ministres, Amadou Koné a fait part de l’optimisme ivoirien au sujet de la libération prochaine de ses 46 hommes restants. Pour le ministre Amadou Coulibaly, il est normal que la procédure soit longue et difficile puisque la Côte d’Ivoire a choisi de passer par le dialogue et la négociation.
Tout comme son collègue M. Koné, M. Coulibaly s’est voulu rassurant quant au retour des soldats. Il a ajouté que les familles des soldats détenus étaient en contact avec le ministère de la Défense qui leur communique régulièrement des informations sur le moral de ceux-ci.
M. Coulibaly a également assuré que la Côte d’ivoire utilisera tous les moyens diplomatiques, ainsi qu’elle l’a toujours fait depuis le début de cette affaire, pour que les soldats rentrent et retrouvent leur Patrie. Invitant les populations à faire confiance au président Ouattara pour qui cette question reste une préoccupation importante.
Il ne reste plus qu’à attendre que les prochaines nouvelles autour de cette affaire soient bonnes, espérant pour cette fois que l’optimisme ivoirien ne soit pas démesuré. Pour rappel, Bamako avait décidé de renvoyer les soldats à condition que Abidjan rapatrie les Maliens exilés en Côte d’Ivoire. Aux dernières nouvelles, le dialogue était au statut quo et la Côte d’Ivoire considérait la proposition de Bamako comme un « chantage inacceptable », avant de faire appel à l’UA et l’ONU pour faire pression sur le Mali.