C’était le dimanche 31 juillet, qu’un journaliste malien s’était servi de son compte Twitter pour révéler que les 49 soldats ivoiriens arrêtés il y 3 semaines à l’aéroport international de Bamako, risquaient la mise sous mandat de dépôt. Un tweet qui ne nous apprend pas grand-chose puisque jusqu’à présent, rien de concret n’a fuité des négociations entamées entre les deux pays auprès du Médiateur togolais.
S’agissant des négociations, le président Faure Gnassingbé a reçu le jeudi 28 juillet, les délégations ivoiriennes et maliennes, séparément, afin de trouver une solution rapide à la situation des militaires ivoiriens.
Abidjan et Bamako : Deux versions qui se contredisent au sujet de la présence des soldats
Pour rappel, les 49 hommes avaient été arrêtés à leur arrivée sur le territoire malien, où ils étaient soupçonnés de tentative de coup d’état en transportant des armes non recensées par l’ONU. De son côté, Abidjan a justifié la présence de ses soldats par une opération de soutien logistique à la mission des Nations unies au Mali. Une information qu’ils affirment avoir été bien connue des autorités maliennes.
Un motif qui pousse la Côte d’Ivoire à demander la libération de ses hommes « injustement » arrêtés. Tandis qu’au Togo, aucun communiqué officiel n’a été publié pour parler de cette rencontre entre les trois parties.
Au Mali en revanche, on annonce la poursuite des enquêtes pour mettre la lumière sur l’affaire. Le chef de la diplomatie malienne a laissé entendre que les déclarations des autorités ivoiriennes, justifiant la présence de ses soldats par une mission de l’ONU, avait suscité de nombreuses interrogations et appréhensions de leur part.
Jusqu’à ce jour, les détenus interpellés le dimanche 10 juillet dernier, sont toujours incarcérés.
