Le Niger accueillera le 25 novembre prochain, le sommet extraordinaire de la Zlécaf dans le cadre du sommet de l’Union Africaine. Une occasion pour Mahamadou Issoufou, l’ancien président du Niger, de soumettre tous les textes de la deuxième phase en cours de finalisation dans le cadre des négociations de la Zlécaf, à l’appréciation et l’adoption des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.
D’après Alkache Alhada, le ministre nigérien du commerce, ce sommet servira à évoquer l’essentiel des instruments devant accompagner la mise en œuvre de la Zlécaf, qui ont déjà été mis en place par le secrétariat général de cette institution.
Zlécaf: La seconde phase est en cours de préparation
Le processus de négociation de la Zlécaf a été lancé en 2015 et comprenait deux phases. La phase axée sur le commerce des marchandises, le commerce des services et le règlement des différends, et celle portant sur les investissements, la propriété intellectuelle, la politique de la concurrence, le commerce par les femmes et les jeunes ainsi que le commerce numérique.
Les négociations de la phase 2 se poursuivent sur les projets de protocoles relatifs aux différents domaines précités, selon l’article 6 et l’article 8, alinéa 3. Selon les informations recueillies auprès de Alkache Alhada, l’évolution des négociations est si satisfaisante que ces projets de protocoles pourraient être soumis à l’adoption des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA et feront partie intégrante de l’Accord dès leur adoption.
La Zlécaf apparaît au vu des récents événements comme une urgence pour l’ensemble des gouvernements africains. Sa mise en oeuvre aura une réelle valeur ajoutée pour les échanges intra-africains, permettra à l’Afrique de renforcer sa position dans le cadre du commerce extérieur. L’avenir du continent dépend dans une certaine mesure de cette initiative hautement qualitative.