Le Nigéria a perdu sa place de leader et occupe désormais celle de 3e pays producteur de pétrole en Afrique. La faute à une baisse de production due au vol généralisé du précieux liquide par des criminels revendeurs. Des informations données par l’Opep dans son rapport mensuel montrent que malgré les efforts fait pas le Nigérie, sa production de pétrole n’a pas réussi à se situ
Nigéria: Victime de vol organisé, la production journalière de baril est en baisse
Avec une production journalière de 1,057 millions de barils enregistrée en octobre, soit une augmentation de 5%, le volume reste malheureusement inférieur au 1,4 millions enregistrés par le pays au premier trimestre de l’année 2022.
Tout ceci s’explique par le vol de barils pétrole au large des pipelines, destinés à être revendus sur le marché noir. La NNPC, la compagnie nationale de pétrole a déclaré avoir perdu 470 000 bariles de pétrole brut par jour, ce qui représente un manque à gagner d’environ 700 millions de dollars par mois pour le pays.
Le nouveau classement des pays africains producteurs pétrole
Suite à ce changement de place, le classement des pays producteurs de pétrole en Afrique a été changé. Ainsi, la première place est désormais occupée par la Libye avec sa production journalière de 1,163 millions de barils par jour durant le mois d’octobre. La Libye est est suivie par l’Angola et ses 1,067 millions de barils par jour.
Le Nigéria 3e, est suivie par l’Algérie et ses 1,036 millions de barils par jour. À partir de la 5e place, le nombre de barils produits par jour baisse considérablement. D’abord il y a le Congo avec une production de 257 000 barils par jour, puis le Gabon avec 214 000 barils par jour et enfin la Guinée Équatoriale avec ses 74 000 barils produits par jour.
Malgré une baisse globale de 210 000 barils produits par les pays exportateurs de pétrole, les pays les plus en baisse ont été l’Arabie Saoudite avec moins de 149.000 barils et l’Angola. Dans son rapport, l’OPEP anticipe sur une baisse de 99,6 millions de barils par jour de la demande mondiale de pétrole qui atteindra, en moyenne cette année, à cause des « incertitudes géopolitiques persistantes et à la faiblesse des activités économiques ».