Orda souhaite donner un nouveau regard à la gestion des restaurants en Afrique. Lancée en 2020, la plateforme nigériane a levé le mardi 29 novembre 3,4 millions de dollars (environ 2,15 milliard FCFA). Cette action a été structurée par FinTech Collective et Quona Capital. LoftyInc Capital, Enza Capital et la Fondation Norrsken, Outside VC et Far Out Ventures ont également participé à la réussite de cette levée.
« Nous adoptons une approche intéressante des logiciels et aidons les propriétaires de restaurants à s’installer. Notre logiciel numérise le processus de ceux qui écrivent les choses à la main et les aide à comprendre leur gestion des stocks et les rendements des recettes » a déclaré Guy Futi, le directeur général d’Orda.
À travers son système d’exploitation basé sur le cloud, la foodtech propose des services qui permettent d’accéder à diverses fonctionnalités notamment la gestion des commandes, des stocks, de la logistique et même du paiement. Les fonds levés permettront à la plateforme d’étendre ses activités en enregistrant de nombreux autres restaurants. La cible ici sont les petits restaurants qui gèrent encore manuellement leur stock, les commandes et le paiement.
En effet, si les grandes chaînes de restauration à travers l’Afrique intègrent déjà la technologie dans leurs processus de gestion des stocks, de livraison et de paiement, les petits restaurants, qui représentent pourtant le plus gros segment (en nombre) de cette industrie, tardent encore à suivre le mouvement.
Déjà implanté au Nigéria et au Kenya, Orda revendique plus de 600 restaurants qui utilisent sa plateforme et prévoit porter le nombre à 1 000 d’ici le premier trimestre 2023. La start-up cherche également à étendre son réseau dans d’autres pays comme en l’Afrique du Sud et bien plus tard en Côte d’Ivoire.
Rappelons qu’en janvier, Orda a levé 1,1 million de dollars en financement de pré-amorçage, portant son financement total levé cette année à 4,5 millions de dollars.
Tout comme ce secteur, plusieurs autres subissent notamment dans les transports. En Afrique centrale et de l’ouest par exemple dee nombreuses entreprises se sont positionnées en tant que Uber du secteur. Il s’agit notamment de Yango ou encore Gozem. Ces initiatives participent à la transformation des habitudes de consommation et à la fluidité des échanges.