L’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) en étroite collaboration avec le Ministère congolais de l’Environnement et Développement Durable, a procédé à un atelier visant à renforcer les capacités institutionnelles et techniques dans plusieurs secteurs, dans le cadre du combat mené contre le gaz à effet de serre. Le déroulement de ces travaux ont permis de mettre l’œil sur l’encrage institutionnel et l’implication des parties prenantes dans la mise en œuvre du projet afin qu’ils puissent avoir un même niveau de compréhension et de s’approprier les activités.
Le « Projet de renforcement des capacités dans le secteur agriculture, foresterie et des autres affectations des terres en RDC pour améliorer la transparence et le suivi de la contribution déterminée à l’échelle nationale dans le cadre de l’accord de Paris » a été lancé le vendredi 5 août dernier au Béatrice Hôtel. Durant la cérémonie d’ouverture, Nourou Tall Macki, le représentant de la FAO a indiqué que ce secteur joue un rôle important dans la mise en œuvre des mesures d’atténuation et de réduction des stocks de carbone.
Le projet de la FAO
Selon les déclarations de Tall Macki, la FAO a décidé d’appuyer les nombreux efforts des autorités congolaises, dans le but de mieux suivre les émissions de gaz carbonique en provenance de l’agriculture. Ceci arrive après que l’organisme a mis ses priorités sur les systèmes nationaux de surveillance des forêts avec un accent particulier sur les capacités d’absorption, de séquestration et de stockage de carbone par les forêts à travers le programme Système National de Surveillance des Forêts (SNSF).
Cet atelier intervient également après le travail technique et laborieux réalisé à Kisantu par les équipes de la FAO, en collaboration avec celles du Ministère de l’Environnement et Développement Durable durant la même semaine avec pour objectif la production de documents clés dont le PTBA et le plan de renforcement des capacités. Toutes ces réalisations ont poussé la FAO à réitérer son engagement et son soutien au ministère congolais en vue d’améliorer la transparence et le suivi de la contribution déterminée à l’échelle nationale dans le cadre de l’accord de Paris.
Également présent à cette cérémonie, Godefroid Ndau Kila, le représentant du Secrétaire général du Ministère de l’Environnement s’est exprimé au nom de sa hiérarchie et a reconnu le rôle majeur que joue cet atelier face à la menace du changement climatique dans le contexte du développement durable pour la RDC qui se veut pays solution. Il a terminé en affirmant son intérêt pour les résultats de ces travaux.