Kiev aux prises avec la Russie depuis quelques mois déjà a augmenté les prix du blé de 60% en Afrique.
Le président de la Banque Africaine de Développement lors d’un meeting avec Muhammadu Buhari le président nigérien, a mis en garde sur le fait que le conflit serait à l’origine d’un grand nombre de problèmes et que le continent africain en pâtirait probablement plus, celui-ci important un pourcentage colossal de sa nourriture des deux pays en conflit.
« Le prix du blé a déjà augmenté d’environ 60 %. Le maïs et d’autres céréales seront également touchés. Il pourrait aussi y avoir une crise des engrais, car il y va y avoir un déficit d’environ 2 millions de tonnes. Et cela affectera la production alimentaire d’environ 20 % », a-t-il ajouté, notant que l’Afrique perdrait au moins 11 milliards de dollars de nourriture.
« Et venant peu de temps après la COVID-19, ce sera plutôt grave », a poursuivi M. Adesina, a également révélé que la Banque africaine de développement avait élaboré un plan alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars pour l’Afrique, qui attend actuellement l’approbation de la haute direction de la Banque africaine de développement.
En outre, a-t-il dit, afin d’éviter une crise alimentaire sur le continent africain tout en atténuant l’impact du conflit russo-ukrainien, la Banque africaine de développement prévoit également d’aider les agriculteurs africains à cultiver du blé, du maïs, du riz, du sorgho et du soja.
Source: IvoireSoir