Une rencontre informelle réunissant les Forces de la liberté et du changement (FLC) et une délégation militaire, a eu lieu dans la nuit de jeudi 9 à vendredi 10 juin à la résidence de l’ambassadeur saoudien, dans le quartier de Kafouri à Khartoum-Nord.
En présence de la secrétaire d’État adjointe américaine, cette réunion n’avait pour unique but « d’échanger des idées ». Mais elle a créé un trouble au sein des forces opposées au coup d’État du 25 octobre. Les alliés des forces révolutionnaires ont tenu à rappeler qu’ils étaient catégoriquement opposés à tout compromis avec les militaires.
Pour répondre à la préoccupation de ses alliés des forces révolutionnaires, les Forces de la Liberté et du Changement, menée par le parti Oumma, ont publié une explication de leur présence à cette réunion. Tout en rappelant qu’elles rejetaient le dialogue national initié par le « Mécanisme tripartite » ONU-UA-Igad, qui vise toujours selon elles à « légitimer le coup d’État ». Les FLC affirment n’avoir uniquement rappelé leurs revendications communes qui est de « mettre fin au coup d’État » et établir une feuille de route afin de restituer le pouvoir aux civils.
À la suite de cela, les alliés des Comités de résistance et de l’Association des professionnels soudanais ont immédiatement prévenu les FLC, certains ont rappelé leur exigence qui est d’éloigner les militaires de la vie politique et économiques du Soudan, ainsi que de traduire les criminels en justice. D’autres ont mis le FLC en garde contre « la répétition des erreurs et des mauvais calculs du passé ».
