Burkina Faso : Le gouvernement s’engage dans la transformation de l’éducation

Burkina Faso : Le gouvernement s'engage dans la transformation de l’éducation Actualité & Info | Éditions Afrique

Le Burkina Faso a vu sa politique éducative se détériorer du faits des attaques terroristes et des différentes crises internationales. Conscient de l’importance de bâtir des citoyens instruits, le gouvernement s’est mis en marche vers une revalorisation de l’éducation au travers de la participation au sommet de la transformation de l’éducation à New York.

Ce lundi 19 septembre se tenait une table ronde des leaders à New York en marge du Sommet sur la Transformation de l’éducation. Y a pris part le gouvernement burkinabè qui, par le biais de son premier ministre Albert Ouédraogo, s’est engagé à travailler en faveur de l’éducation nationale.

Burkina Faso: Terrorisme, ennemi de l’éducation

Près de 1,5 millions de personnes déplacées par force, plus de 4000 écoles fermées et plus de 700 000 élèves affectés. Tel est le lourd bilan auquel doit faire face e Burkina Faso à cause du terrorisme qui sévit dans le pays. Ces chiffres ont été rapportés par Albert Ouédraogo lors de sa déclaration d’engagement à la table ronde des leaders organisée par l’ONU.

Pour lutter efficacement contre les conséquences des conflits, Albert Ouédraogo a évoqué une réorganisation des écoles nationales afin d’assurer la continuité éducative au moyen de mesures innovantes. C’est ainsi que le gouvernement burkinabè s’engage dans une transformation structurelle de l’éducation.

Renforcer l’éducation

À ces mesures innovantes s’ajoutent le renforcement de l’éducation, l’accroissement du financement de l’éducation et l’amélioration de la gouvernance du système éducatif. Le but étant de bâtir un système éducatif qui permettra aux élèves d’acquérir les connaissances, compétences et habilités nécessaires pour réussir plus tard, sur le plan personnel, être productif sur le plan économique et s’engager dans la vie active en tant que citoyen burkinabè.

Le Burkina Faso s’est également engagé à renforcer la résilience de son école face aux situations d’urgence et de crise en se fondant sur des outils innovants, d’accroître l’accès à une offre d’éducation diversifiée et adaptée pour toutes et tous, avec un accent particulier sur les enfants vulnérables, notamment les déplacés internes, les réfugiés, les handicapés, les indigents et ceux des zones de choc.

Au-delà de cela, le premier ministre burkinabè a assuré travailler en vue de revaloriser et de rendre plus attractif le métier d’enseignant. Sans l’enseignant, il n’y a pas d’éducation, c’est un rôle primordial dont la négligence vient forcément avec des conséquences. Pour y parvenir, le gouvernement burkinabè va allouer de façon progressive, 30% du budget de l’Etat au secteur de l’éducation entre 2022 et 2025. Albert Ouédraogo a reconnu l’importance d’engager un dialogue avec les différentes parties prenantes et les partenaires sociaux de l’éducation.

Ouédraogo a réaffirmé la détermination de son pays à mettre en œuvre ses propres résolutions, mais aussi celles qui vont émaner de la vision commune des Etats. Il s’agit pour le gouvernement burkinabè d’assurer à tous une éducation inclusive, équitable et de qualité, en mettant l’accent sur l’enfant et son parcours éducatif axé sur une éducation de base obligatoire et gratuite. Tout ceci permettra au pays d’accélérer les efforts en vue de la réalisation de l’Objectif 4 du développement durable.

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