Les corps sans vie de quatre des huit mineurs portés disparus depuis le 16 avril dernier, suite à une inondation de la mine de zinc souterraine de Perkoa dans la province du Sanguié dans la région du Centre-Ouest du Burkina Faso, ont été retrouvés, mardi, a annoncé le gouvernement burkinabè dans un communiqué.
Plus d’un mois après l’effondrement de la mine, huit mineurs étaient encore sous terre. Bien qu’étant coincés à des centaines de mètres de profondeur, livrés à eux même, le peuple burkinabé, en particulier les familles des mineurs étaient remplis d’espoir de revoir vivant leurs frères. Et, l’existence d’une chambre de refuge dans la mine où les travailleurs du sous-sol auraient bien pu se réfugier donnait encore beaucoup d’espoir car la dite chambre comprend assez de matériel de secours, de nourriture, de vêtement et autres outils pouvant servir aux mineurs en détresse afin de survivre assez longtemps. Malheureusement, quatre des huit mineurs ont été retrouvés sans vie.
Le décès des quatre mineurs a été constaté par le procureur du tribunal de grande instance de Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, mardi « à 23 h 15 » (21 h 15 GMT), selon le communiqué.
Le gouvernement burkinabé « présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, aux travailleurs, aux responsables de la mine et aux communautés locales ».
Ils étaient six Burkinabè, un Tanzanien et un Zambien, mais aucune information n’a été donné sur l’identité des corps retrouvés. Quatre mineurs sont encore sous terre, cette découverte macabre des quatre premiers mineurs a rempli le cœur du peuple burkinabé de désespoir et de doute. Une fois de plus l’existence de la chambre de refuge accorde donne un peu d’espoir. Ainsi, Le gouvernement burkinabé a toutefois indiqué que « les opérations de recherches se poursuivent afin de retrouver les quatre autres mineurs ».