Le Burkina Faso semble être la prochaine destination du groupe paramilitaire russe Wagner. Cela fait plusieurs années que le groupe russe Wagner s’est installé et opère en Centrafrique. Après la décision malienne de se séparer de la France et renforcer ses liens avec la Russie, Wagner a également déposé ses valises sur invitation du nouveau régime. À présent, il semblerait qu’il fasse désormais les yeux doux au Burkina Faso. La suspicion naît de la visite du nouveau président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré au Mali où il y a rencontré son homologue Assimi Goïta.
Wagner au Burkina Faso: La mise en garde du Parlement Européen
Suite au séjour de Traoré en terre malienne, le Parlement Européen craint que Goïta lui ai conseillé de s’allier au groupe paramilitaire russe.
Préoccupé par leurs activités dans le Sahel, le Parlement Européen a fortement déconseillé aux nouvelles autorités en place de recourir à Wagner pour former leur armée ou espérer parvenir à la stabilité.
Selon une note publiée et parcourue par Anadolu, le Parlement européen a révélé être en possession d’informations affirmant que le groupe Wagner a approché les nouvelles autorités de transition et leur à proposé de former l’armée du Burkina Faso dans sa lutte contre les terroristes.
Le parlement européen a mis en garde le Burkina Faso sur le recours à des entreprises militaires privées telles que le groupe Wagner, disant qu’un tel partenariat va à l’encontre de l’objectif d’apporter la paix, la sécurité et la stabilité au Burkina Faso et dans la région.
En effet, l’institution a déjà accusé le groupe russe d’avoir « commis de nombreux crimes de guerre dans la région » du Sahel. Wagner a été accusé de nombreuses exactions au Mali et en Centrafrique sur les populations civiles. Des crimes que les deux pays ont jusqu’à présent, choisi d’ignorer.
Alors, inquiétude sincère ou peur de voir une nouvelle fois, une ancienne colonie amie se libérer du joug européen pour s’attacher les services de leur nouvel ennemi russe? Cela reste une question sans réponse. Mais une chose est certaine, que le Burkina Faso décide de recourir aux services de Wagner ou non, sera un choix opéré en tant qu’État souverain et indépendant.