Le Kenya fait actuellement face à de grandes difficultés en rapport à son climat, lesquelles alimentent les tensions entre les différentes communautés. C’est la guerre entre Boranas et Samburus. Ces deux communautés d’un petit village situé au nord du Kenya se retrouvent au cœur de tensions dues au manque d’eau, les poussant à se disputer le seul puits qui existe dans les environs.
Les éleveurs de la zone avaient déjà un bon nombre de soucis à cause de la sécheresse. Entre pertes de troupeaux et dégâts sur le bétail et l’environnement, il faut maintenant y ajouter les tensions communautaires.
Une situation paradoxale
Si Boranas et Samburus en sont arrivées là, c’est parce que les deux communautés partagent la même ressource puisque c’est le seul endroit où il y a de l’eau.
Une situation qui affecte toute la corne de l’Afrique avec près de 20 millions de personnes dont la vie serait menacée par la sécheresse. Paradoxe puisque selon les experts le continent dispose de suffisamment d’eaux souterraines pour permettre à la plupart des pays de traverser au moins 5 années de sécheresse.
Mais alors, comment expliquer que malgré autant de ressources, actuellement environ 400 millions d’africains n’ont pas accès à l’eau potable ? L’Afrique dispose de nappes phréatiques qui sont probablement la plus grande réserve d’eau du continent.
Selon William Rex, conseiller à l’Institut International de Gestion de l’Eau, l’eau présente dans les sous-sols du continent serait inexploitée, ce qui expliquerait que l’Afrique ait plus de mal que les autres continents qui ne disposent pourtant pas des mêmes ressources, à fournir de l’eau potable à ses populations.
Un sujet important qui mérite l’implication des gouvernements afin de voir ce qu’il y a lieu de faire pour améliorer la qualité de vie des africains.