À peine quelques jours après être officiellement partis de la base militaire de Gossi au Mali, Paris se retrouve à nouveau au milieu des affaires maliennes, accusant des mercenaires russes appartenant au groupe Wagner d’avoir enterré des corps près de la base, un fait dont le groupe russe lui accuse les militaires de Barkhane.
Mardi 19 avril, cette base militaire a été officiellement libérée par l’armée française qui y maintenait 300 soldats, «avec tous les dispositifs défensifs, tous les équipements (…) ainsi que des infrastructures de casernement », selon l’état-major français.
Aujourd’hui la base en question est au centre d’une véritable polémique. fait l’objet d’une véritable controverse. À qui donc imputer le carnage?
L’AFP indique avoir eu accès, jeudi soir, à une vidéo prise à l’aide d’un drone où « on peut voir des soldats de type caucasien s’affairer autour de cadavres qu’ils recouvrent de sable ». « Cette manœuvre de décrédibilisation de la force Barkhane semble coordonnée. Elle est représentative des multiples attaques informationnelles dont les militaires français font l’objet depuis de nombreux mois », déclare l’état-major.
Tandis que les deux camps se renvoient la balle, l’opinion publique elle tente encore de démêler le vrai du faux. Ce que l’on peut en tout cas affirmer c’est que le partenariat Russo-malien est loin de ne faire que des heureux, ainsi que le retrait des troupes françaises qui multiplient les accusations à l’encontre de Moscou . Il faut donc s’attendre lors des prochains mois à être encore témoin de ces échanges de tirs et d’accusations entre les deux nations.