Sénégal : L’amélioration de la qualité de l’air des villes africaine, une priorité selon le Pr Abdoulaye Seck

Sénégal : L'amélioration de la qualité de l'air des villes africaine, une priorité selon le Pr Abdoulaye Seck Actualité & Info | Éditions Afrique

Dans un contexte de changement climatique à Dakar, Abdoulaye Seck, professeur d’économie à l’Ucad a participé ce matin, à un atelier organisé par le Consortium pour la Recherche Économique et Sociale (CRES). L’objectif de cette rencontre était le partage des résultats de l’étude Attitude et la valorisation de la qualité de l’air en milieu urbain.


Le Pr Seck a profité de cette occasion pour revenir sur les dangers de la pollution et l’importance d’un climat vivable.

« Nous sommes partis du constat que le mécanisme qui gouverne la demande à savoir les perceptions africaines en particulier ceux qui habitent le milieu urbain sont très peu connues. » A-t-il déclaré. Selon lui, ceci est dû au manque de connaissance sur les mécanisations de valorisation et des dispositions prises par les populations en matière de politique d’amélioration de la qualité de l’air.

Explications et recommandations du Pr Seck

Néanmoins, le Pr Seck a expliqué que l’un des avantages sur le problème de l’air est que des africains en milieu urbain et plus particulièrement ceux de Dakar, ont une perception relativement favorable à la qualité de l’air. En d’autres termes, contrairement à la pensée populaire, ce sont des individus qui accordent une qualité à l’air. Ils seraient même prêts à débourser 30 à 40 mille franc pour avoir cet air, s’il était payant.

Pour le Pr Seck, cette étude montre que le citadin africain est conscient du danger de la pollution, tant le niveau de perception et l’idée de valorisation de l’air sont très importants et significatifs. Une étude qui devrait donc intéresser les politiques puisqu’il est question de satisfaire la demande des populations en améliorant la qualité de l’air qu’elles respirent et en réduisant les maladies respiratoires qui sont généralement des incidents relatifs à l’air pollué dans les villes.

Le Pr Seck a terminé son propos avec quelques recommandations adressées à la population urbaine. La première recommandation de Seck c’est d’indiquer aux populations les stratégies que nous développons dans les mises en œuvre de politiques en matière de pollution. Le deuxième aspect vise le niveau de développement important des populations qui doivent être prêtes à contribuer dans la stratégie de lutte contre la pollution.

Selon lui, les villes africaines ont déjà des politiques à mettre en œuvre mais les défauts de connaissances du consommateur africain sur l’air rendent leur implémentation difficile. Il faut donc impliquer dans nos villes, «la définition des mesures et leur mise en œuvre dans la lutte contre la pollution », a-t-il laissé entendre.

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