Afrique centrale : La BDEAC met en place un plan quinquennal 2023-2027

BDEAC

L’Afrique centrale par le biais de la BDEAC entend poursuivre ses objectifs d’intégrations économiques. A cet effet, la banque vient de se doter d’un nouveau plan stratégique 2023-2027 axé sur le financement des projets d’intégration économique et la transformation de la banque. Ce plan quinquennal dénommé Azobé a été approuvé le 22 décembre 2022 lors de l’assemblée générale des actionnaires de la banque.

Azobé constitue un document de référence en faveur de la croissance des économies d’Afrique centrale. Le plan s’articule autour de trois axes prioritaires : la contribution à l’intégration économique régionale ; la diversification des ressources mobilisées et la transformation de l’institution communautaire.

Azobé concrètement

Pour accélérer l’intégration économique, on enregistre la construction de la route Brazzaville-Bangui-N’Djamena, censé relier le Congo, la Centrafrique et le Tchad. Estimé à 1,7 milliards dollars, soit environ 955,4 milliards de FCFA, le projet de la route bitumée comprendra quelque 1.310,311 km de corridor, 25,17 km de pénétrantes et 49,07 km de voiries. Cet ambitieux projet comprendra également la construction et le bitumage des tronçons de route en terre Ouesso-Bétou (Congo), Bétou-Mbaiki, et Bossembélé-Mbaikoro(RCA-Tchad), ainsi que la réhabilitation des tronçons de routes bitumées Mbaiki-Bangui et Bangui-Bossembélé(RCA).

La BDEAC est aussi engagée à financer les projets d’installation de l’usine des produits pharmaceutiques à Ollombo, dans le département des Plateaux ; la construction de la plateforme touristique sur le fleuve Congo ; la construction et l’équipement d’un centre de formation à Pointe-Noire ; le financement de l’étude des travaux de réhabilitation de la route nationale n°2 au Congo ; le financement de l’extension et la diversification des activités industrielles de la société Global développement S.A (Globaline) à Pointe Noire et Brazzaville.

la vision des dirigeants de la sous-région est de favoriser l’accroissement des échanges économiques Inter-États ; l’accès direct aux ports de Pointe-Noire où pourront transiter les marchandises en provenance et à destination de la Centrafrique et du Tchad ; la mise en valeur des ressources naturelles et des richesses minières de la région d’Afrique centrale ; le désenclavement de certaines zones inaccessibles et la réduction de la pauvreté.

La Banque s’est engagée au cours des cinq prochaines années à accélérer le processus d’intégration des économies de la sous-région et la promotion d’un développement inclusif grâce à des outils de financement innovants. A cet effet, la BDEAC envisage se réinventer, elle compte « améliorer la qualité de sa signature à l’international et accroître ses capacités à lever des ressources diversifiées et à des taux concessionnels, en faveur des opérateurs économiques « , précise-t-elle.

Alors que plusieurs doublons persistent dans le cadre de relations multilatérales de la plupart des pays de l’Afrique centrale, le vœu formulé est que Azobé pose des bases sur lesquelles pourront se bâtir une économie solide et résiliente.

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