Burkina Faso : 40 morts au cours de trois attaques djihadistes

Burkina Faso : 40 morts au cours de trois attaques djihadistes Actualité & Info | Éditions Afrique

Trois attaques ont été menées dans le nord et l’est du Burkina Faso, samedi 14 mai 2022 au Burkina Faso, par des djihadistes présumés. Une quarantaine de personnes, membres de l’armée et civils, ont été tuées.

L’ attaque qui a visé les Volontaires de la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) de la commune de Guessel dans la région du Sahel (nord), a été la plus meutrière, faisant « une vingtaine de personnes, dont huit VDP », selon un de leurs responsables.

Par ailleurs, il a ajouté que dans la même région à Markoye, cinq autres supplétifs et un civil ont été tués le même jour. Confirmant ainsi une source sécuritaire qui a fait référence à une « série d’attaques qui ont principalement visé les Volontaires ». Elle a affirmé que « Des mesures ont été prises pour (envoyer) des renforts dans la zone et la protection des populations durement éprouvées ».

« Un convoi de civils escorté par des supplétifs de l’armée a été visé par une attaque à Namouyouri », a indiqué une autre source sécuritaire la province de la Kompienga (sud-est) proche des frontières du Togo et du Bénin.

Elle a également précisé qu’une « quinzaine de civils ont été tués ». Un habitant de la province a affirmé que trois supplétifs » ont également trouvé la mort lors de cette attaque, en plus des civils. Il a lancé un appel à l’aide « pour la prise en charge d’une dizaine de personnes blessées ».

Deux forces de sécurité ont été blessées dans une autre attaque simultanée contre la gendarmerie et le commissariat de Faramana (ouest) près de la frontière malienne entre samedi et dimanche soir, a indiqué une source sécuritaire.

Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques jihadistes menées par des mouvements armés, certains liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, qui ont fait plus de 2 000 morts et déplacés 1,8 million de personnes. Accusé d’être inefficace face à la violence djihadiste, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a assuré vouloir faire de la question sécuritaire sa « priorité ».

Le chef de l’État a annoncé en début avril, la création de comités locaux de dialogue avec des groupes djihadistes locaux pour essayer d’éradiquer les violences.

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