Burkina Faso: Des Comités de Dialogue entre Groupes armés et Groupes religieux

Burkina Faso: Des Comités de Dialogue entre Groupes armés et Groupes religieux Actualité & Info | Éditions Afrique

Dans un effort de stabilité et de paix, le gouvernement Burkinabé soutient la mise en place de comités de dialogue entre groupes armés et groupes religieux. D’après le Ministre burkinabé de la Réconciliation Nationale, Yéro Boly, ces dialogues sont consentis par chacun des partis concernés en précisant que certains jeunes combattants de ces groupes armés ont témoigné leur volonté à s’entretenir avec leurs leaders religieux et traditionnels.

Il est important de rappeler que ces groupes armés disposent d’un certain contrôle sur une partie considérable du territoire burkinabé et que les violences continuent de sévir à travers le pays. Néanmoins le gouvernement Burkinabé opte pour le dialogue afin d’éviter au maximum toute forme d’escalation de la situation.

« La raison de ce dialogue c’est qu’on est dans l’impasse »

« Le chemin dans lequel ils se sont engagés est un chemin sans avenir, c’est le constat fait par ces jeunes combattants »

Ce sont eux qui, « détenant des armes et évoluant au sein de groupes armés contre leurs propres villages (…) ont manifesté le désir de parler ».

« Le dialogue s’est instauré et suit son cours ».

Ministre burkinabé de la Réconciliation Nationale, Yéro Boly

D’après Africa News, « il y a déjà eu des contacts entre des combattants de groupes armés et des leaders communautaires dans les zones à fort défi sécuritaire », essentiellement dans le nord et l’est du Burkina.

Suite à ces contacts, « des combattants ont levé leur blocus instauré depuis février sur Djibo, chef-lieu de la province du Soum, dans le nord, permettant à l’armée de convoyer le 20 avril vers la ville une centaine de camions de vivres et de marchandises diverses, selon des habitants. »

Les efforts de paix sont toujours à respecter et féliciter. Mais la question reste de savoir quelles seront les aboutissements de ces efforts. En effet, les violences djihadistes au Burkina Faso ont fait déjà faites plus de 2000 morts en sept ans et ont contraint au moins 1,8 million de personnes à fuir leurs foyers. Le changement de dynamique quant au mode de résolution de ces conflits est donc par conséquent bienvenu étant donné un passé aussi sanglant.

La situation instable de certaines régions du pays inquièterait certains investisseurs et entreprises locales. Nordgold, une compagnie minière Russe a été contrainte fermé sa mine d’or au Burkina et a quitté le territoire en déclarant ces mêmes raisons.

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