Burkina Faso: Malgré la satisfaction du médiateur de la CEDEAO suite aux échanges, des craintes planent tout de même

Burkina Faso: Malgré la satisfaction du médiateur de la CEDEAO suite aux échanges, des craintes planent tout de même Actualité & Info | Éditions Afrique

Après le passage de la mission de la CEDEAO au Burkina Faso, le médiateur Mahamadou Issoufou se dit satisfait des échanges avec les chefs réligieux et l’homme fort actuel du pays. Du fait des violences et des manifestations des populations, l’entretien a dû se tenir dans les locaux de l’aéroport de Ouagadogou. Le commandant Traoré a déclaré veiller à la mise en application de l’accord de juillet 2022. Les leaders politiques sont actuellement plongé dans le mutisme mais toutefois interpelle l’armée à la cohésion a fin d’assurer une transition productive et saine.

La situation au sein de l’armée burkinabé est très tendue. Les positions au sujet de l’actualité nationale ne conviennent pas à tout le monde. Si les entretiens se sont tenus au sein de l’aréroport c’était pour éviter une exacerbation des violences qui auraient très certainement entraîné le pays dans plus de problème.  » l’armée se serait divisée […], l’insécurité se serait aggravée, le chaos se serait installé « .

Pour assurer une transition réussie, les chefs réligieux se sont rendus disponibles et le capitaine a assuré respecté et poursuivre la mise en oeuvre de l’accord de juillet 2022. Il s’agit  » les missions de la transition qui porte sur la reconquête du territoire hors du contrôle de l’État, la résorption de la crise humanitaire et le retour à l’ordre démocratique  » Le médiateur nigérien se dit satisfait de cet entretien avec le capitaine.  » Nous repartons confiants et je peux vous assurer que la Cédéao va continuer à accompagner le peuple burkinabè dans cette épreuve très difficile qu’il traverse « .

Pour une transition réussie, l’armée burkinabé doit s’attendre

Depuis le dernier coup d’Etat, c’est le calme au sein de l’élite politique. Très peu d’acteurs s’exprime au sujet de la situation actuelle, mais ceux qui ont le courage de le fait parle craigne que la situation ne s’aggrave si l’armée burknabé ne resserre pas ses rangs. Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso autrement, soutient même que les forces de défense ont l’obligation de s’entendre, de retrouver une unité pour protéger le pays. Pour Achille Tapsoba, ancien ministre durant l’ère Blaise Compaoré, si l’armée ne retrouve pas son unité, le pays va devant de graves dangers.

Le premier problème à resoudre par le capitant semble clairement être celui de la cohésion au sein de ses troupes. Pour le reste,le pays doit être focalisé sur la conquête des territoire hors du contrôle de l’Etat, de la résolution des problèmes socio-économiques. Si l’ordre des choses actuelles ne conduit à la préparation d’un environnement sain pour l’après transition, le pays ira très certainement d’insurrection en insurrection au détriment du bien être des populations.

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