Vendredi soir, la Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé le retrait de la CAN 2025 à la Guinée, après avoir jugé que le pays n’était pas apte à accueillir la compétition au vu de l’état des infrastructures. Une décision mal reçue par le peuple guinéen qui se dit déçu.
La délégation de la CAF s’est rendue en Guinée, comme il est coutume pour elle de se rendre dans les différents pays organisateurs de la CAN afin de juger de l’état des infrastructures avant de décider si oui ou non, le pays sélectionné sera prêt le jour dit.
Déception pour la Guinée
Il semblerait donc que à la suite du diagnostic établi sur le cas de la Guinée, la CAF ait trouvé préférable de retirer au pays l’organisation de l’édition 2025.
Une réelle déception pour tout le peuple guinéen qui, en tant que nation de football et au vu des multiples enjeux d’une compétition de cette envergure, s’était déjà fait une joie de l’accueillir. Plus encore, lorsqu’on pense aux nombreux efforts fournis par le président de la Transition, en termes d’énergie et de moyens financiers mobilisés.
Pourquoi pas la Guinée ?
Pour le porte-parole du gouvernement guinéen Ousmane Gaoual Diallo, cette décision est un préjugé mal placé car à 3 ans de l’échéance, il était encore possible pour la Guinée de construire des infrastructures.
Si certains pays réussissent à construire des stades en 24 mois, alors pourquoi la Guinée n’y arriverait-elle pas ? Diallo accuse le lobby financier qu’il dit être malheureusement plus puissant que les réalités, surtout au moment de prendre de telles décisions.
L’Algérie se positionne
Aussitôt la nouvelle du retrait de la Guinée, d’autres candidats ont fait part de leur intention d’accueillir la compétition. C’est le cas de l’Algérie qui s’est positionnée ainsi que l’a annoncé Zefizef Djahid, le président de la Fédération Algérienne de Football (FAF). Abderrazak Sebgag, ministre algérien de la jeunesse et des sports a déclaré que l’Algérie allait présenter un bon dossier et montrer qu’il est capable de le faire.
Une annonce pas anodine du tout puisque lors de la conférence de presse de la CAF à Alger samedi, le président Patrice Motsepe a lui-même incité et encouragé le pays à porter sa candidature. Pour Motsepe, il est temps selon lui que l’Algérie qui a des infrastructures de classe mondiale, organise cette grande compétition qui célèbre le football africain, sa dernière datant de 1990.
Si l’Algérie est retenue, elle accueillera la CAN après la Côte d’Ivoire en 2023, qui succède au Cameroun en 2022 (pour le compte de l’édition 2021).