La Libye, après avoir sombré dans le chaos en 2011 suite à la chute du régime Kadhafi est devenue un territoire de guerre et de crises de violences perpétrées par plusieurs groupes armés et mercenaires étrangers dont l’Etat Islamique. Alors que le pays essaie tant bien que mal de se reconstruire, l’arrestation de criminels de ce groupe terroriste, survient comme une bonne nouvelle.
Selon le bureau du Procureur Général, les 17 personnes ont été reconnues coupables d’avoir commis des violences meurtrières pour le compte du groupe djihadiste EI en Lybie.
L’EI perd des hommes
S’il y a à qui l’absence de l’Etat libyen a profité, c’est bien au groupe djihadiste qui a pu s’implanter dans plusieurs villes du pays. Une implantation indéniable puisque la milice est allée jusqu’à faire de la ville de Syrte, son terrain en juin 2015, jusqu’à ce qu’elle en soit chassée l’année suivante.
Lundi, la Cour Pénale de Tripoli a condamné 17 hommes arrêtés appartenant au groupe terroriste. Reconnus coupables pour des faits d’actes associés à l’EI et d’avoir « porté atteinte à l’Etat et à la paix sociale, adoptant la violence et l’action armée dans la ville de Sabratha (ouest) et ses environs », ces hommes ont été condamnés à la peine capitale.
Selon la source de la Cour pénale, ils étaient accusés d’avoir « tué 53 personnes, détruit des bâtiments publics et fait disparaître des dizaines de personnes ». En ce qui concerne les djihadistes qui n’ont ni été tués dans les combats ni arrêtés, ceux-ci se sont repliés vers le désert mais également dans des villes de l’ouest libyen.
En dehors des 17 terroristes condamnés à la peine de mort, 2 suspects ont été condamnés à la prison à vie et 14 autres ont reçues des peines de prison diverses. En revanche, l’information qui n’a pas été précisée concerne la nationalité des condamnés.
La mort du leader libyen continue de faire ressentir sur l’ensemble du territoire. La population est lésée et désormais constitue la propriété des groupes rebelles qui loin des idéaux d’antan asservissent et pillent.