Mali : Faure Gnassingbé obtient un accord pour la libération des 46 soldats

Mali : Faure Gnassingbé obtient un accord pour la libération des 46 soldats Actualité & Info | Éditions Afrique

Le Mali et la Côte d’Ivoire ont fini par trouver un terrain d’attente quant à l’affaire des 46 soldats. Ce qui semblait être une impasse a donné lieu à une issue des plus suprenantes. Le jeudi 22 décembre 2022, les autorités maliennes et ivoiriennes ont signé un accord pour la libération des soldats encore retenu par Bamako. La médiation togolaise menée par le ministre des Affaires étrangères togolais, Pr. Robert Dussey, représentant de Faure Gnassingbé.

Les deux pays en conflit au sujet des 46 soldats ont décidé mettre leur différend de côté pour l’intérêt de la sous-région. C’est l’idée qu’à impulser le leader togolais Faure Gnassingbé lorsqu’il prist sur lui la responsabilité d’apaiser les tensions entre Abidjan et Bamako. Il a parlé d’ « une
médiation très active en vue de décrisper la situation et réconcilier les deux pays frères 
».

Mali-Côte d’Ivoire: Un accord pour le bien de l’Afrique de l’ouest

La délégation ivoirienne a été reçue par le président de transition Assimi Goïta. Dans un climat qui laissait entrevoir une issue favorable, les échanges se sont déroulés sous la conduite habile du représentant togolais. Les deux parties ont fait des compromis rendant la médiation possible. La délégation ivoirienne ayant à sa tête le ministre de la défense Téné Birahima Ouattara déclare à cet effet: « Nous pouvons dire que nous venons de faire un voyage fructueux, ici, en terre malienne »

Les Soldats retenus ont poussé le ouf de soulagement vu la tournure positive que prenait les récents échanges. La médiation togolaise a déployé tous ses talents pour tourner cette page qui met en péril l’harmonie entre les différents pays de l’Afrique de l’ouest. De
bonnes sources, « l’engagement et la détermination du président togolais dans cette affaire des 46 soldats ivoiriens est la résultante d’une diplomatie active en Afrique de l’ouest, en faveur de la paix. L’objectif de Faure Gnassingbé n’a pas changé. Il consiste à dénouer, en
bien, cette crise qui risque d’envenimer la cohabitation pacifique au sein de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, ndlr)
».

On assiste alors à la résolution d’un problème africain par les africains. Loin des échanges effarouchés à l’ONU, la diplomatie africaine a montré qu’elle a encore assez de légitimité pour venir à bout des difficultés en interne. Le ministre togolais des affaires étrangères Pr. Robert Dussey fait savoir: «Nous sommes heureux d’être témoins et cosignataires de l’engagement que les deux parties, la partie malienne et la partie ivoirienne, ont pris à Bamako ». L’accord entre la Côte d’Ivoire et le Mali s’est signé dans une « ambiance fraternelle ». Une sortie de crise heureuse qui permettra aux familles des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali de retrouver le sourire.

Rappelons que les 49 soldats avaient été retenus sur le sol malien sous motif d’agent de déstabilisation, ceci du fait qu’ils ne détenaient aucun ordre de mission et que les nations unis n’étaient pas clair quant à leur présence sur le territoire. Après la libération des femmes parmi les détenus, le Mali avait demandé en contrepartie de la libération du reste du régiment que la Côte d’Ivoire livre les maliens opposants vivant sur son sol.

Abonnez-vous gratuitement à notre bulletin d'information et recevez au quotidien les dernières infos et actualités en Afrique.
Quitter la version mobile