Sud-Soudan : Le PAM a besoin de 426 millions de dollars pour agir.

Sud-Soudan : Le PAM a besoin de 426 millions de dollars pour agir. Actualité & Info | Éditions Afrique

La situation alimentaire au Soudan du sud se détériore de plus en plus. Le pays a épuisé ces alternatives et plus de 60% de la population est en proie à une crise alimentaire des plus sévères. La main tendue aux organismes internationaux le programme alimentaire mondial à l’occurrence n’a pas porté les fruits escomptés. Jusqu’ici, le PAM a besoin de 426 millions de dollars pour la prise en charge de six millions de personnes d’ici la fin d’année.

La crise alimentaire a plongé l’ensemble des pays dans une situation si difficile que la population Soudanaise est livrée à elle-même. La responsabilité est léguée entre les mains d’organismes internationaux afin de soutenir ce pays au bord de la ruine.

Notons que la crise n’a été que la goutte d’eau qui fait déborder le vase pour le Sud Soudan. L’instabilité politique et la grande sécheresse mettait déjà en mal la survie à l’intérieur du territoire. Les agriculteurs avaient du mal à s’en sortir, actuellement c’est le chao.

Selon les nations unies, « Près d’un tiers des Sud-Soudanais en situation d’insécurité alimentaire aiguë que le Programme alimentaire mondial (PAM) prévoyait d’aider cette année seront privés d’assistance en raison d’une grave pénurie de fonds, ce qui accroît le risque de famine pour 1,7 million de personnes ».

La faim gagne du terrain au Sud Soudan

Les perspectives ne sont pas positives pour le pays, sur le blog d’ONU infos les conséquences de la situation actuelle sera catastrophique si rien n’est fait.  « La dernière évaluation de la classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC) a averti que 7,74 millions de personnes seront confrontées à une faim aiguë sévère au plus fort de la période de soudure, entre juin et août, tandis que 1,4 million d’enfants souffriront de malnutrition aiguë. »

La situation de famine sévit dans 52 comtés du pays et 87 000 personnes dans huit de ces comtés connaissent déjà une faim catastrophique ou vivent dans des conditions qui s’y rapprochent.

Les conséquences de la crise alimentaire sont déjà perceptibles

Les conséquences pour le pays seront très lourdes. En effet, les plus jeunes sont vulnérables et peuvent plus facilement être victime de malnutrition. L’éducation qui est la clé pour le développement d’une nation sera ralentie. Selon l’ONU il s’agit 178 000 écoliers qui auront du mal à aller à l’école.

Sur le blog de l’ONU infos, nous pouvons lire une déclaration de Mme Badejo : « Les besoins humanitaires dépassent largement les fonds que nous avons reçus cette année. Si cela continue, nous serons confrontés à des problèmes plus importants et plus coûteux à l’avenir, notamment une augmentation de la mortalité, de la malnutrition, des retards de croissance et des maladies »

Le PAM a besoin de 426 millions de dollars

Le PAM pour mener à bien une aide humanitaire fructueuse a besoin de 426 millions avec pour objectif d’atteindre six millions de personnes en situation de crise, ce qui représente plus de la moitié de la population nationale.

La situation du Soudan est une fois de plus alarmante. Depuis son indépendance le 09 juillet 2011, le pays n’a connu aucun répit. Le gouvernement semble dépassé après l’acquisition de cette indépendance. Comment faire pour sortir de cette situation ?

Repenser la structure des économies africaines en général et sud soudaine en particulier

Au-delà, des actions du PAM, les organisations africaines devraient prendre en main la situation du sud Soudan. Il est vrai que l’Union Africaine a déjà entamé des discussions avec la Russie, mais des actions concrètes et immédiates doivent être mises sur pied.

Toutefois, cette aide n’apprendra au Soudan du sud à pêcher dans la mesure où le problème semble profondément structurel. A cet effet, la mise sur pied d’un plan de développement concret devrait être envisagé afin d’offrir à la population un train de vie raisonnable. Si nous généralisons les propos qui précèdent, au-delà des mesures ponctuelles de gestion de la crise, les pays africains doivent continuer à suivre leur plan de développement.

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