Afrique de Sud, chine et Royaume Uni au cœur d’une polémique. Selon des sources, au cours de ces trois dernières années, la Chine aurait eu recours aux services d’anciens pilotes de l’armée de l’air britannique. L’objectif ? Former leurs militaires et en faire une armée moderne. Le seul hic ? La Chine serait passée par l’Afrique du Sud pour avoir un terrain de formation et d’entraînement. Une situation qui inquiète la Grande-Bretagne qui aurait découvert le pot aux roses.
Le deal chinois avec les sud-africains
D’après un porte-parole du ministère de la Défense à Londres, la Chine aurait jeté son dévolu sur l’Afrique du Sud comme partenaire et intermédiaire dans ce projet.
Le but de la manœuvre est de former les soldats chinois aux dernières tactiques de combat occidentaux. Et les formateurs ne sont nuls autres que des pilotes retraités britanniques. Ils ont entre 50 et 60 ans et ont travaillé à la Royal Air Force. Pour remplir leur mission, ces anciens pilotes se servent d’une académie aérienne sud-africaine pour les cours et sont gracieusement payés.
La puce à l’oreille
Ce sont d’ailleurs leurs salaires, s’élevant à près de 250 000 euros par an, et le fait que tous les apprenants de l’académie sont d’origine chinoise, qui ont mis la puce à l’oreille DS autorités britanniques. Autre élément inquiétant, c’était que les enseignements portent en grande partie sur les techniques de combat et les stratégies d’engagement de l’Otan.
Suite à tous ces comportements suspicieux, le ministre britannique de la Défense a lancé une alerte. Elle est d’autant plus inquiétante pour Londres qui affirme que d’autres occidentaux pays sont visés, sans parler du fait que ces pilotes formateurs sont suffisamment expérimentés pour partager leurs connaissances.
Même si aucun pilote britannique en exercice n’a accepté la proposition, le ministère de la défense émet ses réserves. De son côté, la Chine nie toutes les accusations en bloc. Comme il fallait s’y attendre. Seulement, personne ne semble y croire. Le moins que l’on puisse dire c’est que la réputation de Xi Jinping et sa détermination à rendre ulta moderne son armée, n’aident pas la Chine à être crédible.