Le Sénégal représenté par son ministre de de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Anta Sarr, a signé deux accords avec le président de la banque islamique de développement (BID). Le premier accord du montant de 27 millions d’euros prote sur le projet de création d’une unité de fabrication de vaccins MADIBA, (Manufacturing in Africa for Disease and Immunization and Building Autonomy). Le second accord, d’un montant de 2 millions de dollars, porte sur un projet de Cartographie de la Fertilité des Sols au Sénégal. Le pays se met en marche vers sa souveraineté pharmaceutique et médicale
A ce jour, un total, le Sénégaale et ses partenaires ont déjà mobilisé 160 millions de dollars sur un objectif de 220 millions nécessaires pour réaliser le projet. MADIBA ambitionne de devenir un hub régional de production afin d’alimenter le continent qui ne produit que 1 pour cent de ses vaccins.
L’unité de fabrication de vaccins MADIBA, (Manufacturing in Africa for Disease and Immunization and Building Autonomy) souhaite se positionner comme un fournisseur de vaccins grâce à l’expertise de l’institut Pasteur de Dakar, informe un communiqué des services du ministère de l’Economie et des Plans, c’est la participation de l’institution dans la longue quête de la souveraineté médicale que recherche le Sénégal.
Le second accord qui porte sur un projet de Cartographie de la Fertilité des Sols au Sénégal aidera à mieux mesurer les potentiels en matière de fertilité des sols et contribuera ainsi à renforcer la souveraineté alimentaire.
La crise sanitaire de 2020 a davantage prouvé que l’Afrique dispose de moyens pour faire face aux problèmes de santé sur son sol. Dans un pays doté d’imminent scientifique, l’occasion est donné de mettre en avant tout le nécessaire afin d’être autonome dans le domaine de la santé.