La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a tenu une assemblée générale le 22 décembre à Douala au Cameroun. Au cours de cette réunion, un plan stratégique 2023-2024 dans le but de dynamiser les économies de la zone a été élaboré.
Ce plan prévoit un accompagnement dans la diversification des économies des six Etats membres et le renforcement de l’intégration à travers le financement des projets structurants, l’appui aux programmes publics de développement, la promotion de l’habitat social et de l’écodéveloppement pour soutenir le développement durable.
Pour mieux appréhender ce plan, l’institution entend augmenter son capital, renforcer la levée de fonds sur le marché financier régional, mobiliser les ressources sur le marché financier international et recourir au marché monétaire pour lever les fonds. La BDEAC se fixe également comme objectif d’obtenir une notation Investment grade, moderniser son système d’information, adapter sa gouvernance et son organisation pour accompagner les ambitions du plan stratégique.
Plusieurs ministres de l’économie étaient présents à cette assemblée au rang desquels le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye, et sa collègue en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
Ce plan est une réponse aux grandes difficultés rencontrées par les pays de la sous-région suite au Covid-19 et à la crise entre la Russie et l’Ukraine. La dépendance des pays africains en général aux importations est un point qui met en mal l’équilibre de la balance de paiement de ces Etats.
Le but est que chaque ministre de finance et de l’économie s’approprie ce plan afin de garantir une convergence pour l’atteinte d’un objectif commun de développement.
Basée à Brazzaville, la BDEAC est l’instrument de développement des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à savoir la République du Congo, la Guinée équatoriale, la Centrafrique, le Cameroun, le Gabon et le Tchad.