Nigeria : 3 morts dans l’attaque d’un bureau de la Commission électorale

Nigeria : 3 morts dans l'attaque d'un bureau de la Commission électorale Actualité & Info | Éditions Afrique

Le Nigeria est en proie à un accès de violence alors que le pays s’apprête à vivre des moments bureau de la Commission électorale nigériane encore victime d’une attaque, mais cette fois-ci, les victimes se trouvent du côté des assaillants. En effet, lundi dernier, la police nigériane a révélé avoir tué 3 hommes armés lors d’une tentative d’attaque dans un bureau de l’INEC dans le sud-est du pays.

D’après Festus Okoye, le porte-parole de l’INEC, il s’agissait de la 3e attaque en 2 semaines dans l’Etat de Imo.

Nigeria: Un contexte électoral particulièrement dangereux

Alors que les nigérians s’apprêtent à élire en février prochain, leur futur président qui succédera à Muhammadu Buhari, qui termine son mandat sur une note négative et un bilan catastrophique, ils doivent faire face à une grave crise économique et une insécurité généralisée qui prend de l’ampleur. Les médias locaux ont annoncé la mort de plus de 100 policiers et autres agents de sécurité depuis le début de l’année dernière dans des attaques ciblées.

Parmi les cibles, se trouve notamment l’INEC qui a déjà subi d’autres attaques en dehors de cette dernière en date. Cette fois-ci, ‘es assaillants qui ont tenté de prendre d’assaut le bureau principal situé à Owerri, la capitale de l’Etat Imo, ont été reçus par la police qui a tué 3 hommes et en arrêté 2. Ils avaient déjà réussi à détruire une partie du bâtiment, ainsi que du mobilier et du matériel.

Étant donné ce contexte d’insécurité totale qui vise plusieurs bureaux de l’INEC, la commission a mis les populations en garde contre la menace d’une intensification de ces violences pendant la campagne électorale. L’INEC a révélé avoir recensé au moins 50 attaques depuis le début de l’exercice il y a près de deux mois.

Les attaques ont été perpétrées par des groupes séparatistes, et bien qu’aucun groupe en particulier ne les ait jusqu’ici revendiquées, elles ont été attribuées à l’IPOB, le Mouvement Indépendantiste pour les Peuples Indigènes du Biafra. Lequel, malgré son désir de renaissance d’un État séparé pour la grande ethnie Igbo, a nié toute corrélation et responsabilité dans ces actes de violence.

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