Cameroun : Un séminaire régional pour booster le développement énergétique en Afrique

Cameroun : Un séminaire régional pour booster le développement énergétique en Afrique Actualité & Info | Éditions Afrique

Le Cameroun abrite en ce moment un évènement africain de grande envergure. Depuis le 24 octobre et jusqu’au 5 novembre prochain se tient le séminaire régional de formation sur la politique et l’économie de l’énergie. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre camerounais de l’eau et de l’énergie (MINEE) Gaston Eloundou Essomba à Yaoundé, en présence de figures du secteur, venus de divers horizons.

Étaient présents à la cérémonie d’ouverture, Secou Sarr, le Directeur de Enda Energie, Christian Edmond Bepi Pout, le Directeur des Relations avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), des représentants de l’Institut de la Francophonie pour le Développement durable (Ifdd).

Séminaire et objectifs

Cet important séminaire va également réunir d’autres experts du secteur de l’énergie venus de parts et d’autres du continent, notamment du Cameroun, de Djibouti, du Bénin, du Burkina Faso, du Togo, du Sénégal, du Mali, de la Côte d’ivoire, du Congo et du Gabon.

Le principal objectif de cet évènement est de doter les acteurs du secteur énergétique d’outils nécessaires à la construction des politiques et l’assurance d’une bonne mise en œuvre. Pour plus de précision, il est question ici du développement d’une compréhension claire des enjeux du secteur et des mobiles d’intervention des États et de leur rôle dans le processus. 

Il s’agit aussi d’évoquer les questions relatives à la maîtrise des outils nécessaires à l’analyse de la situation énergétique, au développement du secteur et à son fonctionnement et la prise en compte des énergies renouvelables ; un secteur en développement au niveau mondial et qui se présente comme une opportunité pour les pays d’Afrique.

Des stratégies pour résorber le déficit en énergie

Pour Eloundou Essomba, ce séminaire est une occasion pour chaque pays d’élaborer des politiques énergétiques cohérentes, performantes et opérationnelles ; de définir des lois et règlements organisant le secteur de l’énergie ainsi que les obligations de service public ; d’assurer la sécurité des approvisionnements en électricité, en carburants, en gaz domestique et de mettre en place des systèmes d’informations énergétiques pour la collecte de données fiables pour une meilleure planification.

Cet événement tombe à pic puisqu’il se déroule dans un climat énergétique en crise. Près de 600 millions d’habitants en Afrique n’ont pas accès à l’électricité pour diverses raisons. Ce manque est souvent dû à l’insuffisance de la production, mais aussi à l’état des infrastructures de transport ou de distribution d’énergie, de la mauvaise qualité du service de l’électricité et du service à l’origine des variations de tension.

Il est plus que cohérent de dire que les africains sont des habitués des délestages, qui sont la cause de nombreux désagréments pour eux, avec des conséquences désastreuses autant pour les activités économiques que pour la vie sociale. Une nouvelle qui leur redonnera donc espoir et remettra un sourire sur leurs visages.

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