Le Maroc et le Nigeria se mettent ensemble pour réguler le secteur de l’électricité. De la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Nigeria en 2016, et celle du président nigérian, Muhammadu Buhari au Maroc en 2018, ressort aujourd’hui un mémorandum d’entente sur la régulation de l’électricité entre les deux pays. L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) et la Commission nigériane de régulation de l’électricité (NERC) ont signé, lundi à Abuja, un mémorandum d’entente (MoU) visant la promotion de la coopération dans le domaine de la régulation de l’électricité.
Les deux parties se retrouvent pour échanger les données et les connaissances du secteur de l’électricité. Cette entente résulte de solides amicaux entre le Royaume du Maroc et la République fédérale du Nigéria. Le protocole d’accord a été signé par le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, et le président de la NERC, Sanusi Garba, lors d’une cérémonie officielle qui a été tenue au siège de la NERC à Abuja pour favoriser la coopération dans la réalisation des objectifs communs.
Maroc et Nigeria: La situation électrique
Selon un rapport datant de juillet 2021, on peut observer le décalage entre la capacité de production et la quantité d’énergie produite au Nigéria. Le pays dispose d’installation d’une puissance totale de 13 000 KW. La capacité électrique réellement disponible sur le réseau s’élève à environ 5 500 MW pour une demande cinq fois supérieure. En 2021, la puissance totale installée du parc de production électrique de l’Office est 10 968 MW. En 2021, l’électricité produite, au niveau national, a atteint 41 259,792 GWh dont 8 831 GWh provenant des centrales ONEE
Alors que la lutte contre le dérèglement climatique constitue l’épine dorsale des questions sur l’environnement, les énergies fossiles sont farouchement pointées du doigts. De ce fait, il est important dans le cadre de cette collaboration d’intégrer la question de la transition énergétique pour les deux pays. Le Nigeria par exemple a fait face dans certains de ses villages aux dommages causées par l’exploitation du pétrole et qui a forcé les populations a migrer.