Présidentielle Kényane : Les sondages prévoient que Raila devance Ruto d’une faible marge

Présidentielle Kényane : Les sondages prévoient que Raila devance Ruto d'une faible marge Actualité & Info | Éditions Afrique

Le sondage réalisé par TIFA Research montre que Raila est en tête avec environ 42% par rapport aux 39% de Ruto dans les résultats publiés le 4 juillet.

Selon, ledit rapport, Odinga maintient une avance très étroite sur Ruto (42% contre 39%), tombant en fait dans la marge d’erreur du sondage (+/-2,7%).

Le sondage d’InfoTrak, dont les résultats ont été publiés le 13 juillet, montre également Raila en tête avec 43 %, suivi de Ruto à 37 %. « La popularité de [Raila] Odinga a augmenté de 1 % et celle de Ruto a baissé de 1 % par rapport aux 38 % de la dernière fois », déclare Angela Ambitho, PDG d’InfoTrak.

Selon les deux sondages, il est peu probable que les deux principaux candidats dépassent soit l’objectif de 50 % des voix plus une au niveau national, soit le quart des bulletins déposés dans la moitié des 47 comtés du Kenya pour remporter la présidence au premier tour, conformément à la constitution.

Cependant, Tom Wolf, chercheur principal à TIFA, affirme que les deux autres candidats à la présidence – George Wajackoyah du Roots Party of Kenya et David Mwaure du Agano Party – gagnent également en popularité dans le pays, à tel point que ni Raila ni Ruto ne remporteront le premier tour.

Les candidats rejettent les sondages

Ruto a rejeté les résultats des sondages, les qualifiant de faux et affirmant qu’ils sont sponsorisés par ses adversaires. « Nous les vaincrons, avec leurs faux sondages d’opinion », a-t-il déclaré à ses partisans lors d’un rassemblement politique dans l’ouest du Kenya.

En juin, Ruto a affirmé que les sondages d’opinion montrant qu’il était à la traîne de Raila faisaient partie d’un plan visant à truquer les élections du 9 août. « Ils ont essayé tous les moyens. Tout ce qui reste, c’est l’utilisation de faux sondages d’opinion et la diffusion de la propagande selon laquelle ils vont voler mes votes », a-t-il déclaré.

Cependant, Raila et ses alliés affirment également que les sondages d’opinion ne prédisent pas correctement le résultat. Ils pensent que Raila obtiendra la présidence avec plus de 60 % des voix au niveau national.

En juin, Karanja Kibicho, le secrétaire principal de l’intérieur, a été cité par Citizen TV disant que selon les données du National Intelligence Service, Raila gagnera avec 60% des voix, des remarques qui ont été critiquées par le camp de Ruto. Peter Kenneth, un autre allié de Raila, est également convaincu que son candidat préféré est susceptible de l’emporter avec entre 60% et 65% des voix.

L’impact du débat présidentiel

Le débat présidentiel étant prévu le 26 juillet, les observateurs politiques s’attendent à ce que les tendances actuelles de la popularité des principaux candidats changent légèrement, en fonction de leurs performances lors du débat.

Cependant, Kevin Ochol, un analyste politique basé à Nairobi, affirme que la majorité des électeurs kenyans ont déjà décidé pour qui ils allaient voter, et ni les sondages ni le débat présidentiel ne peuvent les faire changer d’avis.

« Il sera difficile d’influencer les électeurs à ce stade, ils se sont décidés pour leur candidat préféré », dit-il.

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