Santé : Où la variole du singe a-t-elle été détectée jusqu’à présent ?

Santé : Où la variole du singe a-t-elle été détectée jusqu'à présent ? Actualité & Info | Éditions Afrique

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré s’attendre à découvrir d’autres cas de variole du singe car elle étend la surveillance dans les pays où la maladie n’a pas encore été identifiée.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu vendredi 27 mai, que les quelque 200 cas de variole du singe détectés ces dernières semaines, pourraient n’être que « le sommet de l’iceberg » ce qui les inquiètent. Entre le 13 et le 21 mai, au moins 92 cas confirmés en laboratoire et 28 cas suspects de variole du singe ont été signalés à l’OMS dans 12 pays où le virus n’est pas endémique. Dans les pays non endémiques, un seul cas est considéré comme une flambée épidémique.

Onze pays ont déclaré des cas de variole du singe depuis sa découverte en 1970 : Bénin, Cameroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Gabon, Côte d’Ivoire, Liberia, Nigeria, République du Congo, Sierra Leone et Sud-Soudan. Le 23 mai, cinq autres pays ont signalé leurs premiers cas confirmés, ce qui porte à 17 le nombre total de nations ayant signalé des épidémies cette année.

Aucun décès associé n’a été signalé à ce jour dans ces pays dans l’épidémie actuelle.

Les pays suivants ont nouvellement signalé des cas confirmés de variole du singe jusqu’à présent cette année :

13 mai – 21 mai

Australie, Belgique, Canada, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Portugal, Espagne, Suède, Royaume-Uni et États-Unis.

22 mai – 23 mai

Autriche, Danemark, Israël, Écosse et Suisse.

Le ministère argentin de la santé a déclaré avoir détecté un cas suspect de variole du singe à Buenos Aires mais qu’il procédait encore à des tests. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu de cas confirmé en Amérique latine.

Qu’est-ce que la variole du singe et quels sont ses symptômes ?

Selon l’OMS, la variole du singe est une maladie infectieuse émergente causée par un virus transmis par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Elle peut ensuite se propager d’une personne à l’autre, mais la transmission de personne à personne ne peut à elle seule entretenir une éclosion. La présentation clinique est semblable à celle observée chez les patients atteints autrefois de la variole, mais moins grave.

La variole a été éradiquée dans le monde entier en 1980. Cependant, la variole du singe est encore présente sporadiquement dans des régions d’Afrique centrale et occidentale, près des forêts tropicales humides. De manière générale, le taux de létalité dans les épidémies de variole du singe est de 1 à 10 %, mais avec des soins appropriés, la plupart des patients se rétablissent.

La maladie dure généralement de deux à quatre semaines et les symptômes peuvent apparaître de cinq à 21 jours après l’infection. D’abord un mélange de fièvre, de maux de tête, puis des douleurs musculaires, des maux de dos, des frissons, une sensation d’épuisement et l’apparition des ganglions lymphatiques enflés. Ce dernier symptôme est généralement ce qui aide les médecins à distinguer la variole du singe de la varicelle ou de la variole, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Après la fièvre, la principale caractéristique de la variole du singe est une éruption cutanée ayant tendance à se développer un à trois jours plus tard, commençant souvent sur le visage et se propageant ensuite à d’autres parties du corps. Le nombre de lésions peut varier de quelques-uns à des milliers. Souvent accompagnées de démangeaisons, ces lésions finissent par s’assécher puis cicatriser.

L’éruption a tendance à se développer d’abord sur le visage avant de se propager ailleurs sur le corps, notamment sur la plante des pieds et la paume des mains. On peut également en trouver sur la bouche, les organes génitaux et les yeux.

Les symptômes durent généralement entre deux et quatre semaines, la plupart des personnes se remettant de la maladie sans traitement. Les nouveau-nés, les enfants et les personnes souffrant de déficiences immunitaires sous-jacentes risquent de présenter des symptômes plus graves et de mourir de la variole du singe.

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