Sénégal: Le COSCE condamne les actes de violences et appelle à « la sérénité »

Sénégal: Le COSCE condamne les actes de violences et appelle à "la sérénité" Actualité & Info | Éditions Afrique

À Dakar, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) via un communiqué, condamne les actes de violences qui ont fait de l’ombre à la campagne électorale, qui qu’en soient les instigateurs et appelle les différentes parties à « revenir à la sérénité ».

Que ce soit le parti présidentiel ou l’opposition, le COSCE appelle tout le monde à revenir à la sérénité et à promouvoir la paix et la culture de la non-violence, afin que se tiennent des élections transparentes et apaisées.

Des cas de violences répétés

C’est depuis le début de la campagne électorale que le COSCE a noté que plusieurs incidents ont été enregistrés et documentés par leurs représentants répartis dans les différents départements du Sénégal.

Parmi ces incidents qui ont opposé respectivement les camps de Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yaakaar d’une part ; Dr Babacar Diop et des éléments de sécurité des leaders de Yewwi Askan Wi, d’autre part, le Collectif cite celui du dimanche 17 juillet 2022, qui a impliqué un responsable de la coalition Benno Bokk Yaakaar dans le village de Kandioukou, commune de Diaroumé, département de Bounkiling.

« Cet incident grave intervient en même temps que ceux de Saint-Louis entre Yewwi Askan Wi et Benno Bokk Yaakaar et fait suite à d’autres qui ont eu lieu dans les départements de Guédiawaye et Thiès », souligne également le COSCE.

La décision du COSCE

Dans le cadre du dispositif de surveillance de l’environnement politique « en ce contexte pré-électoral tendu », le Collectif a annoncé que tous ces actes de violences ont été documentés et feront l’objet d’un traitement approprié dans leurs différents rapports.

Il a également indiqué le déploiement sur l’étendue du territoire, plus de 500 nouveaux observateurs de court terme, en plus de ses 46 observateurs de long terme, afin de veiller au déroulement de l’ensemble du processus électoral.

D’après le communiqué du COSCE, à chaque fois que de tels incidents ont été signalés, ce dispositif a permis, non seulement leur confirmation, mais également leur documentation, facilitant leur retour au niveau de la coordination nationale, en vue de prendre les mesures nécessaires pour parer à toute escalade.

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