Sénégal : Un officier de police préconise un changement de paradigme dans la gestion des frontières du Sahel

Sénégal : Un officier de police préconise un changement de paradigme dans la gestion des frontières du Sahel Actualité & Info | Éditions Afrique

La cérémonie de clôture du projet « Etude sur l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la gestion des frontières dans les pays du G-5 Sahel + le Sénégal », fut présidé par le Directeur général adjoint de la Police sénégalaise, Modou Diagne au nom du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal à Pointe-Sarène (Mbour, ouest).

Ce fut l’occasion pour M. Diagne de souligner la nécessité de changer de paradigme, notamment dans la gestion sécuritaire des frontières des pays du Sahel face à aux menaces liées au terrorisme, à la criminalité faunique et aux atteintes graves à l’environnement et aux écosystèmes.

« Aujourd’hui, la lutte contre la pandémie de la Covid-19, qui n’est pas encore terminée, le terrorisme, le djihadisme, la criminalité faunique, les atteintes graves à l’environnement et à nos écosystèmes, entre autres, justifient un changement de paradigme dans la gestion sécuritaire de nos espaces, notamment celle de nos frontières », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, « le projet Etude sur l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la gestion des frontières dans les pays du G-5 Sahel + le Sénégal a considérablement contribué à renforcer les capacités de nos personnels », a déclaré M. Diagne. En effet, à voir la situation sécuritaire du Sahel, cette initiative est venue au bon moment, d’ailleurs les résultats de ce projet le confirme sans doute.

Selon M. Diagne, ce projet est « une grande réussite » pour le Sénégal, car il a permis de former 130 personnels de la Douane, du Service national d’hygiène et de la Police nationale, dans des thématiques diverses touchant à la gestion sécuritaire des frontières et la gestion sanitaire dans l’exercice des missions au niveau des frontières.

« C’est aussi, à ce titre, que je salue le caractère globalisant de ce projet qui a pris en compte les pays du G-5 Sahel + le Sénégal. Aussi, il convient d’apprécier, à sa juste valeur, l’approche de sécurité humaine du projet qui a fini de place à son cœur les communautés frontalières », a affirmé Modou Diagne qui pense que les méthodes adopter pour former les 130 personnels conduiront le personnel à être plus efficaces et plus efficients face aux défis sécuritaires de plus en plus relevés dans les pays de la région du Sahel.

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