La 14ème édition du Sommet des affaires États-Unis-Afrique, qui a pris fin vendredi 22 juillet 2022 a été marquée par la reconnaissance des efforts consentis par le continent dans l’industrie automobile. Le Maroc a été félicité du dynamisme dont fait preuve le secteur de l’automobile, et les multinationales de cette industrie observent de très près les évolutions sur le continent. L’Afrique est disposée à tirer profit des opportunités dans le marché mondial de l’automobile et ainsi être acteur de son développement.
Le Directeur général de Renault Group Maroc, Mohamed Bachiri est relevé que le secteur de l’automobile est un véritable tremplin dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’accélération industrielle. L’attractivité dont fait preuve le Royaume érige ce dernier en hub incontournable de l’industrie automobile.Le Directeur présente une véritable « success story« . Évoquant l’expérience très réussie du Maroc dans ce domaine, M. Bachiri a souligné que ce secteur, devenu le premier exportateur au Maroc et le deuxième en termes de création d’emploi, faisant ainsi rayonner « le Made In Morocco » dans plus de 60 destinations.
Le Maroc et le Ghana notent une nette amélioration dans l’industrie automobile
Le Maroc est encore allé plus loin dans le développement du secteur automobile avec les accords Écosystème signés en 2016 et en 2021. Ces accords soutiennent une industrie qui ne pollue pas, grâce au développement des véhicules électriques. Ces différentes actions marquent un tournant décisif quant à la montée en puissance des compétences et de la technologie.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie ghanéen, M. Alan Kyerematen a reconnu le rôle du Maroc dans le développement de ce secteur en Afrique: « Aujourd’hui, le Royaume du Maroc œuvre avec les plus grandes multinationales et c’est un exploit non seulement pour le Royaume mais, pour tout le Continent africain« , a-t-il dit.
Le ministre ghanéen n’a pas manqué de venter les mérites de son pays en termes d’attractivité pour les multinationales. Il précise que le développement de ce secteur est tributaire de la politique fiscale en place dans le pays, axée sur 10 piliers et visant à faire du Ghana un véritable hub industriel pleinement intégré et compétitif.
Les multinationales du secteur de l’automobile de plus en plus intéressées par l’Afrique
Cette attractivité et ce développement intéressent de plus en plus les regards des multinationales. Juan Carlos Gonzalez, représentant du groupe Ford, a indiqué suivre avec intérêt les efforts de l’Afrique pour dynamiser l’industrie automobile. »De ce fait, nous allons poursuivre la diversification de nos fournisseurs en Afrique et continuer de développer le chiffre d’affaires de nos opérations d’achat« , a-t-il tenu à préciser.
Le représentant à une fois de plus mis en avant le fait que le groupe entend bien développer une relation gagnant-gagnant, basée sur le transfert des compétence, le partage de savoir-faire et d’expertise. Ce type de rapport engageant les parties dans le long terme donnera au groupe de fouiller coins et recoins des opportunités sur le marché africain.
Rappelons que, le Maroc est le partenaire privilégié des États-Unis en Afrique. Cette position ouvre davantage d’opportunités au pays qui à plusieurs égards contribuent au développement du continent. La performance du Royaume et les efforts des autres pays est le manifeste d’une volonté de réellement porter haut les couleurs de l’Afrique.
Alors qu’à plusieurs égards, les pays africains souhaitent diversifier leurs partenaires économiques, les privilèges accordés au partenaire historique s’effritent de plus en plus. Les répliques du président Paul Biya lors de la conférence de presse en présence du président français, laisse réellement transparaître le désir d’impulser le développement de l’intérieur.
Le continent est en marche vers son indépendance et son développement économique.