La CEDEAO enregistre un déficit de financement de 14 millions de FCFA du fait des coûts de crédit octroyé par les banques commerciales pour lesquelles les agents économiques du secteur présentent un risque élevé et un manque de garantie. Cette information est le résultat d’une étude conjointe de la société financière internationales (IFC) et l’organisation mondiale du commerce (OMC).
Ces chiffres concernent les quatre premières économies d’Afrique de l’ouest notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria et le Sénégal. « Le marché du financement du commerce couvre seulement 25% des exportations et importations de marchandises dans les quatre pays étudiés, contre une moyenne de 40% pour l’ensemble de l’Afrique et de près de 80% au niveau mondial », peut-on lire. Ce financement ne couvre pas efficacement la demande des Petites et moyennes entreprises (PME), notamment celle détenues par les banques.
Pour faire face à ce problème, quelques solutions ont été avancées. La nécessité d’élargir l’accès aux instruments de financement du commerce et de minimiser les coûts s’inscrit au premier rang. En effet, cette action permettra d’accroître les exportations et les importations des quatre pays sujet de l’étude à 26 milliards de dollars chaque année.
Pour se faire, la société financière internationale et l’organisation mondiale de la santé préconise un renforcement des capacités des prêteurs et des entreprises locales, la prise en compte du financement du commerce dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, le renforcement des relations avec les correspondants bancaires étrangers et la facilitation des processus décisionnels grâce à de meilleures données et analyses.
Les analyses de ces deux organismes sont une réelle source d’informations pour les différents pays alors que ceux-ci sont en préparation des différents budgets.