Mercredi 29 juin 2022 à Abidjan, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly a procédé à l’ouverture du séminaire portant sur le thème « État des lieux, enjeux et perspectives ».
Le socle du séminaire
L’atelier, qui prendra fin ce vendredi 1er juillet, permettra aux acteurs principaux d’avoir une claire présentation de l’organisation, des objectifs, des activités, des performances et des enjeux des trois secteurs, de même de brainstormer sur les problèmes actuels ou prévisibles par secteur, afin de recenser des solutions mises en œuvre ou envisagées pour les résoudre et obtenir des informations pertinentes pouvant servir à l’élaboration des stratégies sectorielles actualisées.
Afin de mieux partager les informations et les idées et de mieux organiser les actions futures conformément à la vision du Président de la République Alassane Ouattara d’élever la Côte d’Ivoire au rang des pays émergents, cet atelier est nécessaire pour consolider la domination dans la sous-région.
Le potentiel minier de la Côte d’Ivoire
D’après des données géologiques disponibles, la Côte d’Ivoire dispose d’un grand potentiel minier, alors que l’exploitation des mines est notoirement sous-développée. Dans le cas de l’or, sa production est très inférieure à celle du Ghana, du Burkina Faso et du Mali, alors que le potentiel géologique de la Côte d’Ivoire dépasse ce dernier. En effet, la contribution des secteurs miniers et pétroliers à l’économie nationale se situe respectivement à 3% et 5% du Produit intérieur brut (PIB).
Bien que l’industrie minière ait mobilisé de nombreux acteurs formels et, malheureusement, ces dernières années, un nombre croissant d’opérateurs illégaux. Le ministre, qui présidera toutes les réunions, a souligné que cet atelier sera le premier maillon du processus d’élaboration de la dernière stratégie de l’industrie.
Ainsi à la fin de cette conférence, les participants disposeront d’informations de base nécessaires pour mieux organiser et contrôler les activités du secteur en vue d’augmenter sa contribution au produit intérieur brut (PIB) à la hauteur du plein potentiel des ressources souterraines de Côte d’Ivoire.