La prison centrale de Kabare, réfectionnée par la MONUSCO, a été remise hier lundi 11 juillet au gouverneur du Sud-Kivu, au cours d’une cérémonie y afférente. Il s’agit, en effet d’un bâtiment totalement rénnové, avec des cellules équipées grâce au financement de la mission onusienne, à travers son Unité d’appui à l’administration pénitentiaire.
Les réalisations exécutées à la prison de Kabare
La MONUSCO a déboursée environ 349 000 dollars pour réhabiliter cette prison afin d’améliorer les conditions de détention des prisonniers. Les travaux de rénovation de ladite prison ont duré ont duré environ 6 mois.
Désormais, les prisonniers disposent de 200 lits avec matelas, des chambres connectées au réseau photovoltaïque et l’introduction des activités agro-pastorales. Selon le chef de l’Exécutif provincial Théo Ngwbidje, ces travaux de réfection traduisent la volonté du gouvernement provincial d’améliorer les conditions de vie en milieu carcéral.
Bien que l’eau et l’électricité soient encore absence dans cette prison rénovée, elle dispose tout de même d’agro-pastorale, telles que l’élevage des poules de ponte et la mise en place d’un jardin potager pour améliorer les conditions de vie des détenus.
« Une ferme agropastorale, où il y a un poulailler et un champ de maïs, des oignons, de soja, des amarantes et des choux. La promotion des infrastructures pénitentiaires. On a construit deux guerites, deux miradors et l’habitation du directeur, aussi le moulin qui va aider non seulement la prison de Kabare mais aussi la population riveraine. Et il y a aussi une fourgonnette qui va servir à transporter les détenus au tribunal » sont quelques réalisations exécutées et énumérées par Christian Tshibafunya, coordonnateur de Cercle paix et développement pour tous (CPD).
Les conditions de vies du personnel de sécurité
Si les conditions de vie, des 192 prisonniers, dont 5 femmes qui sont hébergés dans la prison à ce jour, sont améliorées, celle du personnel de sécurité reste à désirer.
Le personnel de la prison de Kabare se plaint du manque de logement, en effet, la plupart résident à Bukavu. Ne recevant aucun frais de transport de leurs domiciles respectifs vers la prison ou alors de la prison vers leurs domiciles respectifs, le personnel de sécurité souhaite être logés sur place pour éviter tous ces désagréments.
Par ailleurs, ils dénoncent leurs « salaires insignifiant » qui ne leurs permettent pas de survenir à leurs différents besoins.