D’après les autorités américaines, plus de 700 cas de Variole du singe ont été détectés dans le monde, mais aucun décès n’a été pour le moment signalé.
Cette maladie infectieuse se caractérise par l’apparition d’éruptions cutanées, qui peuvent être douloureuses, surtout si elles se trouvent dans des zones sensibles. Le virus se transmet par un contact étroit et prolongé avec un malade, via les lésions cutanées ou la salive.
21 cas de variole du singe ont été enregistrés aux États-Unis. Parmi les cas présents aux Etats-Unis, 20 ont été détectés dans 11 Etats, et un autre a été détecté et infecté à l’étranger. D’après les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la grande majorité des cas sont liés à des voyages à l’étranger et les autres sont liés à d’autres cas connus dans le pays. Selon la chargée de la réponse des CDC face à la maladie, Jennifer McQuiston « Il pourrait y avoir une transmission localement au sein de la population ». Toutefois, elle a rassuré que « (…) le risque de santé publique est faible ». Elle a affirmé qu’ils travaillaient dur pour contenir la maladie sur leur territoire.
Afin de lutter activement contre la variole du singe, les autorités américaines ont opté pour une stratégie qui semble bien marcher. Jennifer McQuiston a expliqué que « La stratégie des Etats-Unis est concentrée sur l’identification des cas, des personnes ayant été en contact avec eux, et de s’assurer que le vaccin leur est proposé, et que les cas sont isolés ».
Deux vaccins (ACAM2000 et Jynneos), ainsi qu’un traitement antiviral sont disponibles sur le territoire. Plus d’un millier de vaccins et une centaine de traitements ont été envoyés dans huit juridictions américaines, selon un responsable au sein de la Maison Blanche. Le ministère de la santé a assuré qu’ils ont assez de stock pour « gérer l’épidémie actuelle ».