Sénégal: Dakar étouffe dans les embouteillages, les usagers sont à l’épreuve de la patience

Sénégal: Dakar étouffe dans les embouteillages, les usagers sont à l’épreuve de la patience Actualité & Info | Éditions Afrique

Les populations de Dakar sont victimes d’une crise de la circulation qui affecte toutes les couches sociales et qui, sans aucun doute, vient avec des conséquences sur la vie des usagers. Alors que la situation était déjà assez compliquée, les rentrées scolaire et universitaire sont venues asséner le coup de grâce.

De la nationale entre Pikine et Patte d’Oie, sur l’autoroute à péage de plus en plus usité, entre Colobane et Dakar, sur l’avenue Bourguiba, la VDN, la Corniche Ouest, etc, presque toutes les routes sont victimes des embouteillages.

Embouteillages au Sénégal: Bloqués sous la chaleur

À Dakar et même dans sa banlieue, il ne se passe pas un jour sans que les routes ne soient truffées de longues files interminables de voitures qui ne bougent pas ou au rythme d’escargots. Et ce, malgré les travaux d’amélioration de la circulation, avec plusieurs autoponts réceptionnés et ouverts aux véhicules.

Des véhicules personnels aux transports en commun, et même les motos qui ont l’habitude de se faufiler, tout le monde est concerné et affecté. Et même les routes qui servaient de raccourcis, n’échappent pas aux bouchons. Avec le retour sur les routes des élèves, étudiants et enseignants, la situation s’est dégradée davantage car plus d’usagers.

Une situation très insupportable pour les populations surtout que cela se passe en plein mois d’octobre, l’un des plus chauds. La conséquence est que de nombreux usagers étouffent, notamment dans les transports en commun où ils sont entassés les uns sur les autres. Certains font des malaises car il est impossible de respirer.

À court de solutions

Au cœur de cette crise de circulation, se trouvent les chantiers en cours sur les routes. Celui du Bus Rapid Transit (BRT) et d’autres routes en construction qui peinent à être livrées dans la capitale.

Les usagers se plaignent de ces chantiers sans queue ni tête, qui se succèdent avant même que les anciens ne soient terminés. Ce qui crée une multitude de routes enclavées, conséquence de chantiers non terminés.

Pour remédier à ce problème, chacun essaie de trouver la solution qui l’arrange. Les élèves sont obligés d’être prêts à 6h pour pouvoir prendre le bus de 6h30, mais ce n’est toujours pas suffisant puisqu’à cette heure, les routes sont déjà bloquées par des voitures. Peu importe l’heure à laquelle ils partent, les véhicules mettent des heures sur les routes et ce sont les usagers qui en pâtissent.

Ils sont en retard dans leurs lieux de service, dans leurs écoles ou universités et inutile de rappeler que ces retards ne sont pas tolérés par les supérieurs et autres employeurs. Jusqu’ici, aucune solution proposée ne semble fonctionner tandis que la situation va de mal en pis.

Les conducteurs eux-aussi exaspérés, appellent à plus de sérieux de la part des responsables des chantiers, à qui ils demandent de rapidement terminer les travaux pour facilité la circulation de tous.

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