La Femme sénégalaise contribue au développement économique. Les résultats de l’enquête menée par l’organisation internationale révèlent que ces dernières sont présentes tant dans le secteur informel que formel. Pour ce deuxième cas, les femmes concernées ont un niveau d’étude élevé; 60.4% ont un niveau supérieur et sont relativement jeunes soit, 57.1% ayant un âge compris entre 35 et 55 ans. Le secteur tertiaire est celui qui accueille le plus de femme entrepreneur, leur participation à la croissance s’élève à 79.3%
Sénégal:Les femmes du secteur informel contribuent à hauteur de plus de 1 222.1 milliards à la croissance
62% des unités de production non agricoles sont détenues par des femmes dont l’âge moyen est de 42 ans. 96.4% sont actives dans le commerce. Contrairement aux femmes du secteur formel, celles-ci n’ont pas un niveau d’étude aussi élevé. Certaines n’ont même pas été scolarisées. elles contribuent à hauteur de 1 222,1 milliards FCFA à la valeur ajoutée du secteur informel non agricole, soit 45,3%. Le commerce (49,1%) et la fabrication des produits agroalimentaires (23,9%) génèrent l’essentiel de cette valeur ajoutée.
les femmes se retrouvent dans la culture de céréales et de légumes, pratiquent l’élevage de bovins, ovins et caprins, la pêche artisanale et la cueillette. Leur contribution en termes de valeur ajoutée, est évaluée à 458,4 milliards, soit 27,3% de la richesse du secteur agricole informel. 90,8% de cette richesse est concentrée dans les sous-secteurs de l’agriculture et de l’élevage. Au total, l’entreprenariat et le leadership féminins ont contribué à hauteur de 2 681,0 milliards FCFA à la création de valeur ajoutée, soit 22,1% du PIB du Sénégal au titre de l’année 2017.
Les difficultés auxquelles elles font face sont de plusieurs ordres à savoir, l’accès aux financements, le manque d’équipements. Les femmes exerçant dans le secteur formel font en plus de tout ceci face aux taxes et aux impôts.
L’ONUFEMMES est un organisme qui œuvre dans la promotion du leadership féminin. Même si les actions jusqu’ici menées portent du fruit, beaucoup reste encore à faire. La participation du gouvernement et d’autres acteurs du secteurs privés devient indispensable. La banque UBA a à cet effet crée un produit destiné aux femmes entrepreneurs.