Variole du singe : L’OMS préconise la vaccination du personnel de santé

Variole du singe : L’OMS préconise la vaccination du personnel de santé Actualité & Info | Éditions Afrique

Mercredi 8 juin 2022, l’Organisation Mondial de la Santé (OMS) a recommandé la vaccination du personnel de la santé en premier lieu contre la variole du singe. Cependant, lors d’une conférence de presse régulière à Genève, le directeur général de l’agence onusienne, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que « L’OMS ne recommande pas la vaccination de masse contre la variole du singe ».

Du point de vue du Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’apparition soudaine et inattendue de la maladie dans plusieurs pays non endémiques suggère qu’il pourrait y avoir eu une transmission non détectée pendant un certain temps. « Combien de temps, nous ne le savons pas », a-t-il dit.

Ainsi, les vaccins disponibles doivent premièrement être administrés aux personnes qui pourraient être exposées, comme personnel soignant et le personnel de laboratoire, afin de les protéger. Car, ils sont d’une très grande utilité dans la lutte contre la variole du singe dont la propagation est assez rapide et indéterminée.

Le risque que la variole du singe s’installe dans des pays non endémiques est réel. « Mais ce scénario peut être évité » et « les groupes vulnérables, notamment les enfants et les femmes enceintes » sont une grande inquiétude pour l’OMS. Afin de contrôler et d’empêcher la propagation imminente de la variole de singe dans les pays épargnés jusqu’à présent, l’Agence de sanitaire mondiale de l’OMS exhorte les pays touchés à œuvrer pleinement pour identifier tous les cas et les contacts.

Qu’en est-il de personnes atteintes de la variole de singe ? Car oui, il existe des antiviraux et des vaccins approuvés pour la variole du singe, mais leur approvisionnement est « limité ».

En attendant qu’un mécanisme de coordination pour la distribution des fournitures en fonction des « besoins de santé publique et de l’équité » soit implémenté par l’Organisation de la santé, la vaccination post-exposition, idéalement dans les quatre jours suivant l’exposition, peut être envisagée par certains pays pour les contacts étroits à plus haut risque, comme les partenaires sexuels, les membres de la famille du même foyer et les agents de santé, a affirmé le Dr Tedros.

« Dans le même temps, nous devons nous rappeler que jusqu’à présent cette année, il y a eu plus de 1400 cas suspects de variole du singe en Afrique, et 66 décès (…) ce virus circule et tue en Afrique depuis des décennies » a déclaré le Dr Tedros. Cependant, plus de 1.000 cas de variole du singe confirmés en laboratoire ont été signalés par 29 pays non endémiques. Jusqu’à présent, aucun décès n’a été signalé dans ces pays.

Le fait que la maladie se propage dans des pays où elle n’a jamais été observée auparavant, est une grande inquiétude, bien que jusqu’à présent aucun décès n’a été signalé. Néanmoins, Pour aider les pays, l’OMS a publié des directives sur la surveillance de la variole de singe et la recherche des contacts, les tests de laboratoire et le diagnostic. Dans les prochains jours, l’Agence sanitaire mondiale de l’OMS publiera des directives sur les soins cliniques, la prévention et la lutte contre l’infection, les vaccinations et d’autres directives pour la protection communautaire.

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