Variole du singe : L’OMS signale deux nouveaux décès et de nouveaux cas.

Variole du singe : L'OMS signale deux nouveaux décès et de nouveaux cas. Actualité & Info | Éditions Afrique

Depuis sa précédente mise à jour sur la maladie le 27 juin dernier, L’Organisation mondiale de la santé a de nouveau signalé deux décès dus à la variole du singe portant désormais le total à trois décès depuis le début de l’année.

Dans une nouvelle mise à jour faite jeudi, l’OMS a indiqué une augmentation des cas de 77% depuis le dernier rapport pour atteindre 6 027. Une autre information révélée a montré que plus de 99 % des cas pour lesquels des informations sur le sexe étaient disponibles concernaient des hommes. Même si le rapport indique que la plupart des cas ont été signalés dans la région européenne, les trois décès quant à eux ont été signalés en Afrique.

Une urgence signalée

D’après le rapport, « l’épidémie continue de toucher principalement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes qui ont déclaré avoir eu des rapports sexuels récents avec un ou plusieurs partenaires masculins ». Bien que cette donnée ne suggère aucun signal de transmission soutenu au-delà de ces réseaux pour le moment, la situation reste toutefois sérieuse.

Assez pour que l’agence des Nations Unies basée à Genève convoqué à nouveau une réunion du comité qui donnera son avis sur la déclaration de l’épidémie en tant qu’urgence sanitaire mondiale. Selon le directeur général de l’organisation, cette déclaration qui marque le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS, se fera dans la semaine commençant le 18 juillet ou avant.

L’Espagne qui a déjà signalé 802 cas, doit, par le biais de son Premier ministre Pedro Sanchez, rencontrer Tedros Adhanom Ghebreyesus, jeudi matin. La confirmation a été faite par un porte-parole de l’OMS qui n’a donné aucun détail.

L’Afrique condamnée ?

Selon des données du CDC, il y a eu moins 73 décès dus à la variole du singe en Afrique, depuis le début de l’année 2022.

Pendant une autre réunion d’information, le principal organisme de santé publique d’Afrique a confié qu’un diagnostic et des soins médicaux appropriés, étaient probablement la raison pour laquelle les épidémies de variole du singe dans d’autres parties du monde s’avéraient moins mortelles. Ahmed Ogwell Ouma, le directeur par intérim des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré que le cœur du problème est la capacité de la personne infectée à être diagnostiquée précocement et à recevoir ensuite les soins médicaux appropriés. « Cela élimine vraiment une grande partie de la morsure du virus de la variole du singe », a-t-il ajouté.

L’offensive de l’OMS

Dans une déclaration, l’OMS a révélé être en pleine procuration de milliers de tests de dépistage du monkeypox pour l’Afrique. L’organisation ne recommande cependant, aucune vaccination de masse à ce stade.

La principale agence de santé publique d’Arica a fait part de sa frayeur de vivre une thésaurisation des vaccins par les pays riches en ces temps d’épidémie de monkeypox, comme c’était le cas avec les vaccins contre le COVID-19.

Selon l’OMS, l’Europe reste cependant l’épicentre de l’épidémie mondiale de monkeypox. Cette infection virale bénigne, est prétenduement endémique dans 11 pays africains, dont le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Nigeria.

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