La fièvre de la vallée du rift pousse le gouvernement provincial sud Kivu à interdire la commercialisation de la viande en provenance du Rwanda et du Burundi depuis le samedi 11 juin 2022. Cette épidémie est transmise par un virus qui attaque les bovins.
La décision des autorités congolaise est prise après que le gouvernement Burundais ait émis un communiqué révélant la crise épidémique dans sa région. Le chef de la division provinciale de pêche, agriculture et élevage, le médecin vétérinaire Vincent Muhigirwa Sangwa s’est prononcé en ces termes : « Le gouvernement de la République burundaise a déjà fait une déclaration. Et c’est sur cette base que nous, nous avions voulu sensibiliser la population. Parmi les mesures que nous avions prises, d’abord l’interdiction d’entrée des viandes qui viennent des pays voisins, parce qu’on ne sait pas dans quelles conditions ces animaux ont été abattus ».
C’est quoi la fièvre de la vallée du rift ?
Cette maladie ne peut être transmise entre Hommes. Sa transmission se fait de l’Homme à l’animal ou encore de l’animal à l’Homme. Jusqu’à présent, aucun cas n’a été détecté par les autorités. Toutefois la vigilance doit demeurer de mise.
La fièvre de la vallée du rift est selon le centre de contrôle des maladies une fièvre hémorragique aigüe qui est le plus souvent observé chez les bovins notamment bœufs, moutons, bisons… Cette maladie se développe généralement dans les régions d’Afrique australes et orientales où est élevé le bétail. Le virus n’est pas mortel pour l’Homme qui peut s’en remettre quelques jours après la manifestation des symptômes.
L’épidémie doit être évitée.
Cette crise qui cause la mort du bétail devrait être évitée à tout prix. En effet, comme les autres pays du monde, le Congo doit faire face à l’insécurité alimentaire causé par la flambée des prix. Cette flambée est elle-même causée par la crise entre la Russie et l’Ukraine et l’augmentation du prix du baril de pétrole.
La promptitude des autorités locales est à encourager car, même s’il l’épidémie n’est pas fatale pour l’Homme, réduire la quantité de viande aura un impact sur la nutrition dans le pays mais également dans la sous-région.