Le Sénégal enregistre une progression de 1.6% du PIB au deuxième trimestre de cette année. Selon l’agence nationales de la statistique et de la démographie (ANSD), ce résultat est induit par l’accroissement des valeurs ajoutées des secteurs primaire (+1,3%), secondaire (+0,7%) et tertiaire (+0,6%). La crise entre la Russie et l’Ukraine ne semble pas avoir freiné la croissance économique du pays.
Par rapport à la même période de l’année 2021, le PIB réel du deuxième trimestre de 2022 est ressorti en hausse de 2,9%. Cette augmentation s’explique principalement par la consolidation des activités des secteurs primaire (+5,0%) et tertiaire (+3,7%), combinée à la progression de celles du secteur secondaire (+0,6%). Il est également noté un accroissement des taxes nettes sur les produits de 1,9%, en termes réels.
Les exportations de biens et services et la consommation finale ont évolué, respectivement, de +7,8% et +5,2%, relativement au premier trimestre de 2022. Les taxes nettes de subventions sur les produits ont crû de 8,7%. S’agissant des composantes de la demande, en variation trimestrielle, la formation brute de capital fixe (FBCF) a progressé de 10,4% sous l’effet de la hausse de la FBCF privée (8,0%) et celle du public (19,0%).
Les exportations de biens et services a augmenté de (+21,0%), de la formation brute de capital fixe (+10,1%) et de la consommation finale (+0,5%). Le Produit Intérieur Brut nominal est estimé à 3 950,0 milliards de FCFA au deuxième trimestre de 2022.
La hausse en variation trimestrielle de l’activité du secteur primaire est dû aux performances des secteurs de l’élevage (+1,8%) ainsi que de l’agriculture (+1,4%) et de la sylviculture (+0,6%), dans une moindre mesure. En revanche, le secteur de la pêche s’est contracté de 1,1%. En glissement annuel, la progression du secteur est de 5%, porté par l’élevage (+5,4%), de l’agriculture (+5,1%), de la sylviculture (+2,8%) et de la pêche (+2,8%).
Dans un contexte de crise, ces performances vont au delà des pronostics qui annonçaient une récession généralisée. L’économie sénégalaise se montre résiliente et envisage très certainement accroître ses performances.